Le Cannet a donc terminé son parcours en Coupe Willi Brinkmann comme il l’avait commencé, par une victoire face à Valladolid. Les Espagnols ont cependant été les plus réalistes sur le premier quart temps de cette finale. Bien que la maladresse ait été au rendez-vous de part et d’autre du terrain, ce sont bien les hommes de José Antonio de Castro qui pointaient en tête à l’issue des 10 premières minutes de jeu (12-10).
Sur la deuxième période, les Cannetans vont se montrer bien plus agressif en attaque. Le jeu s’accélère sous l’impulsion de Jenifer, meilleur marqueur de cette rencontre (25 points), et les hommes de Charles Zila prennent le score à leur compte (32-34). Au retour des vestiaires l’absence de Jonatan Soria et Alberto Carrion va, comme sur le premier match de poule ayant opposé les deux formations, se faire sentir. Le collectif espagnol commence à payer les efforts répétés, à effectif réduit. Le Cannet creuse alors l’écart et compte 12 points d’avance à 10 minutes de la fin de la partie.
Mathématiquement rien n’est fait, mais l’absence de banc de qualité côté espagnol est une donnée essentielle sur cette finale. La sortie de l’internationale mexicain, Prieto Baragan et de l’international belge, Dimitri Tanghe sur cinq fautes va définitivement sceller l’issue de cette rencontre. Les Cannetans l’emporte avec une confortable avance de 16 points (35-51), et conservent ainsi leur titre décroché la saison passée. Ils intègrent pour l’occasion le cercle très fermé des clubs français ayant remporté une coupe d’Europe deux années consécutives (Berck et Meaux).
(12-10) (8-14) (9-15) (6-12)
Valladolid : Ortega, Prieto 19, Ruiz 2, Robles 4, Chavez 4, Perez 2, Tanghe 4,
HBLC : Jenifer 25, Keller, Carlier 7, Guedoun 11, Mekhazni 3, Gibbs 2, Belaid 3
/A. Daviré
En partenariat avec Sport et Handicaps
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