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Les valides, au coeur du mouvement handisport

19 mars 2020
La Fédération Française Handisport n’a pas attendu les mesures gouvernementales d’octobre 2019 pour valoriser les accompagnants des personnes en situation de handicap. La mixité et l’inclusion sont des valeurs maîtresses du mouvement. Parents, amis, bénévoles, cadres d’État… Les raisons qui ont amené de nombreux valides à s’impliquer dans le mouvement sont aussi variées que les fonctions qu’ils occupent dans les comités territoriaux, les clubs ou lors de manifestations nationales et internationales. Mécanos, assistants, guides, officiels, sportifs, encadrants ou entraîneurs… Tous assurent un rôle indispensable au bon déroulement des épreuves et contribuent à la performance et au plaisir des sportifs estampillés FFH. Coup de projecteur sur ces valides qui font avancer le mouvement, souvent dans l’ombre.

Final Four de basket fauteuil handisport, à Toulouse en mai 2019 © F. Sans


Deauville, mercredi 18 décembre dernier. Yannick Caro s’affaire à changer une roulette de fauteuil. Le mécanicien des équipes nationales de handibasket féminines A, Espoir et U 22 masculine, est entré dans le mouvement handisport il y a 17 ans, quand son fils et sa fille intégraient l’équipe de Saint-Pol de Léon, en Bretagne.

Aujourd’hui, ce chauffeur routier à la retraite accompagne les équipes de France sans compter ses heures. « Ce ne sont pas des heures supplémentaires mais un excès de plaisir. Si ça devait s’arrêter, ça me manquerait. » Yannick Caroff est l’un des 8 623 licenciés valides de la FFH (5 718 encadrants et 2 905 sportifs valides) à s’investir sans concession.

Montrer la voie 

Depuis plusieurs années, l’implication des valides dans le mouvement est mieux reconnue. Les guides montent sur les podiums depuis 2012. Ces valides ouvrent la voie.

Au sens propre, quand ils guident et au sens figuré, comme ambassadeurs. Ils sont les plus convaincants du mouvement auprès de leur famille et/ou de leurs pairs… Florent Brachet et sa sœur, Lisa, respectivement cuisinier et professeure de musique, ont découvert la boccia par hasard.

Aujourd’hui, ils sont assistants de joueurs de l’équipe de France. Florent, était salarié dans le centre où résidait Sonia Heckel, joueuse de boccia. Cette année, Florent et Sonia accompagnent la paire BC3 de Boccia, sacrée championne d’Europe par équipe, qui participera pour la première fois aux Jeux Paralympiques, à Tokyo en 2020.

Lisa, investie dans les formations d’arbitre, a été conquise quand elle est venue voir son frère et Sonia lors d’un championnat de France. Depuis, la boccia fait totalement partie de sa vie et elle milite pour davantage d’accessibilité.

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