Deauville, mercredi 18 décembre dernier. Yannick Caro s’affaire à changer une roulette de fauteuil. Le mécanicien des équipes nationales de handibasket féminines A, Espoir et U 22 masculine, est entré dans le mouvement handisport il y a 17 ans, quand son fils et sa fille intégraient l’équipe de Saint-Pol de Léon, en Bretagne.
Aujourd’hui, ce chauffeur routier à la retraite accompagne les équipes de France sans compter ses heures. « Ce ne sont pas des heures supplémentaires mais un excès de plaisir. Si ça devait s’arrêter, ça me manquerait. » Yannick Caroff est l’un des 8 623 licenciés valides de la FFH (5 718 encadrants et 2 905 sportifs valides) à s’investir sans concession.
Depuis plusieurs années, l’implication des valides dans le mouvement est mieux reconnue. Les guides montent sur les podiums depuis 2012. Ces valides ouvrent la voie.
Au sens propre, quand ils guident et au sens figuré, comme ambassadeurs. Ils sont les plus convaincants du mouvement auprès de leur famille et/ou de leurs pairs… Florent Brachet et sa sœur, Lisa, respectivement cuisinier et professeure de musique, ont découvert la boccia par hasard.
Aujourd’hui, ils sont assistants de joueurs de l’équipe de France. Florent, était salarié dans le centre où résidait Sonia Heckel, joueuse de boccia. Cette année, Florent et Sonia accompagnent la paire BC3 de Boccia, sacrée championne d’Europe par équipe, qui participera pour la première fois aux Jeux Paralympiques, à Tokyo en 2020.
Lisa, investie dans les formations d’arbitre, a été conquise quand elle est venue voir son frère et Sonia lors d’un championnat de France. Depuis, la boccia fait totalement partie de sa vie et elle milite pour davantage d’accessibilité.
À découvrir : le manga qui sort des clichés
Ludivine Munos : « Le lendemain des Jeux, j’ai commencé le travail »
haut de page