Suite à l’obtention de ma maitrise Staps APA, je suis devenue entraineur au sein de l’IEM de Richebourg (78) en 2000, j’y suis restée jusqu’en 2016. J’entrainais plusieurs disciplines, c’est là que j’ai commencé la boccia et que je l’ai mise en place dans l’établissement. Dans le cadre de compétitions, j’ai rencontré Sophie Ternel qui m’a permis d’entrainer au niveau de la commission sportive boccia puis au niveau national.
En 2016 pour des raisons familiales, j’ai déménagé dans le sud (66). Actuellement je ne travaille plus en établissement, je suis auto-entrepreneur en activités adaptées et dans l’immobilier ! Mais je me suis impliquée au niveau du comité départemental des Pyrénées-Orientales, et j’ai par ailleurs créé un club de boccia dans la petite ville de Trouillas. Nous nous entrainons chaque semaine, et parallèlement, j’entraine au niveau départemental et national.
C’est très multiple, des personnes hémiplégiques, myopathes, des grands IMC mais aussi des personnes ayant un traumatisme crânien. Comme j’ai surtout travaillé en centre, j’ai beaucoup travaillé avec des jeunes sur une tranche d’âge allant de 8 à 20 ans.
Cela permet de travailler sur la concentration mais aussi l’orientation car en boccia, même si l’on simplifie les règles, le joueur doit tout de même se maintenir dans l’aire de jeu, sans toucher les lignes avec les roues de son fauteuil… On travaille beaucoup les distances. Cela peut aider les personnes ayant une paralysie cérébrale.
Avec eux, il faut beaucoup de répétition. Mais à force d’entrainement, quand le pratiquant arrive à avoir un certain niveau, il devient alors sportif et le regard sur son handicap change. Le regard que l’on porte sur sa personne change, et c’est primordial, cela peut vraiment les aider d’un point de vue social. L’estime de soi et la confiance s’en trouvent renforcées.
Enfin, la pratique de la boccia permet une meilleure condition physique et une augmentation de la force musculaire. Cela permet aussi d’avoir davantage de précision, d’affiner les mouvements et les gestes. // M. Mainguy
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