« On aimerait que les Championnats d’Europe, prévus du 14 au 22 septembre en Suède, soient un rendez-vous majeur dans la course à la qualification pour les Jeux paralympiques de Tokyo 2020. Que cette épreuve entre dans les critères français. Il y a, dans notre réflexion, la prise en compte des tableaux par équipe. Traditionnellement, la France est une nation qui aime ces épreuves. On souhaite donc sécuriser les qualifications de nos équipes via de bons résultats à l’Euro 2019. Ce sera la différence avec Rio. Certains « teams » pourraient, en effet, être très compétitifs au regard des nouvelles catégories mises en place par équipe à Tokyo. Par ailleurs, j’espère que les joueuses et joueurs effectueront au plus vite les quatre tournois de qualification pour les Jeux.»
Ce premier stage (13-18 janvier) est aussi l’occasion de mettre en avant l’effort que l’on veut effectuer en matière de travail physique avec Emmanuelle Lennon.
« En ce qui concerne le staff, la stabilité est recherchée. La nomination de Grégory Rosec comme head-coach va y contribuer. Il va prendre en charge la gestion du haut niveau. Cela va donc me libérer du temps pour le développement de la commission dans son ensemble. Je veux notamment créer du lien en modélisant une activité tennis de table dans les centres accueillant des personnes en situation de handicap. Alors que le tennis de table est très accessible en loisir, il souffre d’un déficit en compétition. Le partenariat avec la société Cornilleau pourrait nous permettre de munir les centres d’une table. »
« Le projet d’un pôle tennis de table au Creps de Talence (Gironde), où est installé le Centre Fédéral, est toujours dans les cartons. L’idée est de permettre à des jeunes ayant le potentiel pour 2024 de s’entraîner deux fois par jour afin de devenir compétitifs sur la scène internationale.
Le deuxième vœu est de créer, en lien avec Nicolas Gaze, le référent tennis de table du comité régional Auvergne Rhône-Alpes, un rendez-vous de détection au niveau local. Ce dernier a imaginé une manifestation de tennis de table, appelée « Handi Kids Aura tennis de table », comparable au « Premier Pas Pongiste » chez les valides. J’aimerais réussir à décliner un tel événement dans différentes régions en mêlant ateliers et compétitions pour initier les enfants, évaluer leur potentiel et mieux leur faire connaître la discipline.
On veut apporter les principes de base de la pratique pour que les chargés de mission handisport désacralisent l’activité et que les dirigeants FFTT expliquent mieux Handisport (classification, enjeux…) aux sportifs handicapés de l’ensemble des clubs. 447 clubs valides ont répondu à l’enquête diligentée dans le cadre du travail commun FFTT-FFH. On a déjà dénombré cent « handi » ne jouant qu’en compétition FFTT. Il y a donc un vrai travail pédagogique à poursuivre. »
« Structurer la mission des référents régionaux trotte aussi dans mon esprit. Cela offrirait la possibilité de s’appuyer, dans chaque région, sur un spécialiste tennis de table et handisport. Mon ambition est d’avoir un référent régional disciplinaire impliqué dans la commission. Cela favoriserait ainsi leur sentiment d’appartenance. »
« On a mis en place un premier niveau de formation appelé « Accompagnateur ». Il est plus succinct que le Moniteur Fédéral. « L’Accompagnateur », dispensé sur une journée, vise à apporter des outils de base pour permettre une initiation ou une animation découverte de la pratique. Il sera donc la première journée du moniteur fédéral. Ce dernier, lui, s’étire désormais sur quatre jours. Cette nouvelle formule sera inaugurée du 28 au 31 janvier à Lyon. » // J. Soyer