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Antoine Vitrant : « Nous avons un vivier de joueurs à très fort potentiel »

19 novembre 2015

© G. Picout. L’équipe du Pôle France Handibasket avec, de g. à dr. : Yannick Caroff (mécanicien), Antoine Vitrant (manager de l’Equipe de France espoirs), Stéphane Binot (entraîneur du Pôle France) et Antony Joubert.

 
Rencontre avec Antoine Vitrant, manager de l’Equipe de France espoirs de basket fauteuil, de passage au Creps de Bourges pour un stage de préparation au Championnat d’Europe de basket, organisé au même moment que le stage JAP 2015. Il évoque pour nous, le Pôle France jeunes handibasket, ouvert depuis septembre 2011, qui est une composante essentielle de la volonté de la Fédération Française Handisport de redonner au basket fauteuil un élan résolument tourné vers l’avenir. Il nous parle également de l’équipe de France espoir, composée des meilleurs joueurs issus du Pôle France Jeunes Handibasket et de clubs de basket fauteuil qui prennent le temps de développer la formation auprès des jeunes joueurs.
 

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’occupe de la partie « jeunes » au sein de la commission basket fauteuil. J’ai plusieurs missions, tout d’abord la gestion de l’équipe de France espoirs, avec les jeunes de moins de 22 ans. Je travaille en lien avec Stéphane Binot, entraineur du Pôle France et de l’équipe espoirs, un mécanicien, Yannick Caroff, une kiné, Manon Camboulives, et Antony Joubert. Il y a donc tout un ensemble de personnes pour encadrer les jeunes ! Ma fonction c’est manager, responsable de l’équipe. Je gère la mise en place de tous les stages, la programmation… Ma seconde mission c’est la détection. Dans ce cadre, je m’occupe de la programmation et du suivi du Championnat de France des moins 25 ans qui regroupe six régions. Il nous permet de détecter des joueurs qui ont très peu de temps de jeu sur l’année, pour éventuellement les suivre et les intégrer en équipe de France.

Comment es-tu venu au Handisport ?

J’ai commencé à l’âge de dix ans, avec le judo. J’étais judoka et je suivais bénévolement l’équipe de France de judo handisport. Puis, par le biais de mes études, avec ma licence Staps, j’ai découvert le handibasket, et j’ai alors décidé de suivre cette discipline par passion. Je suis entré sur la détection des jeunes à la commission basket fauteuil en 2011. Auparavant, j’étais CTFR sur les régions  Nord-Pas-de-Calais/Picardie et entraîneur d’un club dans le nord de a France.

Comment organises-tu ton temps ?

Cette mission au sein de la commission basket fauteuil, ce n’est pas mon métier, je ne suis que bénévole.  Mon métier c’est éducateur sportif territorial dans une commune. En conséquent, tous les rassemblements et les missions auxquels je participe ont lieu pendant mes congés personnels. C’est une organisation, mais Stéphane et Antony m’aident beaucoup. Enfin, ce n’est pas simple à gérer cette année par exemple, je consacre mes cinq semaines de congés annuelles à trois stages pour les espoirs et aux championnats d’Europe, et voilà mes cinq semaines sont passées dans le handibasket ! Vous le comprendrez, c’est un vrai choix de vie, à travers une passion.

A quelques mois des Championnats d’Europe de basket fauteuil, quels-sont les objectifs pour le groupe espoirs ?

Le Championnat d’Europe qui a lieu l’année prochaine, est qualificatif pour les Championnats du monde en 2017. Donc, dans les mois qui viennent, nous avons trois stages qui vont nous permettre de composer la meilleure équipe, avec les douze meilleurs joueurs pour cet Euro 2016.

Peux-tu nous en dire plus sur ce collectif ?

Nous avons un pôle France, ce qui est un gros avantage pour ces joueurs qui peuvent s’entrainer quotidiennement, c’est l’idéal pour construire une équipe de France, car on a un vivier de joueurs à très fort potentiel. Parmi les onze joueurs qui font partie de ce stage espoirs, sept font partie du pôle, les autres viennent de clubs. Mais chacun doit gagner sa place dans cette équipe ! // M. Mainguy

 

 

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