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Suivi socio professionnel

Dispositif fédéral de suivi socio-professionnel

La cellule de suivi socio professionnel a pour mission d’accompagner les sportifs de haut niveau dans la réalisation de leurs projets de vie. Ces sportifs de haut niveau sont suivis individuellement dans la même logique globale que celle du parcours d’excellence sportive (PES).

La Fédération Française Handisport considère qu’il est extrêmement important pour un sportif d’avoir un projet de vie comprenant une stabilité sportive, professionnelle et sociale. En outre, cette cellule aide les sportifs à préparer correctement leur reconversion, ou le plus souvent leur insertion dans le monde professionnel.

Les sportifs de haut niveau handisport n’ont pas de statut professionnel (pas de protection du travail, ni cotisations et retraites…) et pour la grande majorité, ils ne vivent pas financièrement de leur sport. Ils vivent soit des aides liées à leur situation de handicap, soit, pour la grande majorité, de leur travail, ou pour quelques autres à la marge de leurs partenariats ou sponsorings. L’accompagnement va donc de la réflexion du projet, à la formation, l’insertion, l’aménagement du temps de travail et de formation…

Fédération multi-sport, nous individualisons l’accompagnement en fonction des contraintes de chaque discipline, mais aussi en fonction du parcours de vie de l’athlète. Dans le cadre professionnel, nous travaillons main dans la main avec les employeurs pour mieux s’adapter aux contraintes professionnelles. L’équilibre sport de haut niveau, entre vie professionnelle et vie sociale et familiale est fragile et demande une implication de tous les acteurs. Aussi, la cellule s’efforce de travailler en réseau pour appréhender au mieux toutes les facettes du projet de vie.


Emploi et sport de haut-niveau

L’insertion professionnelle et l’aménagement du temps de travail (conventions d’insertion professionnelle, conventions de mécénat, conventions tripartites…) sont deux axes forts, largement engagés par la cellule.

Pour un sportif pratiquant à haut niveau et qui travaille, le partage du temps devient vite une notion incontournable : comment trouver un équilibre entre vie privée, vie sociale, vie professionnelle et vie sportive ?

Tous les acteurs entourant ce projet doivent en être partie prenante. L’employeur doit donc accepter d’aménager le temps de travail de l’athlète. La Fédération recense les besoins et informations nécessaires pour monter un dossier, puis contacte le réseau et l’employeur afin de proposer les différents aménagements possibles. Il en existe quatre grandes catégories :

LES CONVENTIONS D’INSERTION PROFESSIONNELLE – CIP

Elles peuvent être « Nationales », il s’agit alors d’une convention entre l’employeur et le Ministère des Sports pour une politique générale d’insertion des sportifs de haut-niveau, le statut haut-niveau est obligatoire. Ou « Déconcentrées », qui est une convention entre l’employeur, la fédération et la DRJSCS pour un aménagement individuel du temps de travail en fonction des possibilités financières des signataires, le statut haut-niveau obligatoire.

LA CONVENTION DE MÉCÉNAT

Passée entre la fédération et l’employeur avec aménagement du temps de travail où la contrepartie est une déduction fiscale. Elle s’adresse aux entreprises privées, le statut haut-niveau n’est pas obligatoire.

LES CONVENTIONS DIVERSES

Entre la fédération et l’employeur, elles sont individualisées selon le profil du sportif, le statut haut-niveau n’est pas obligatoire.

Un principe commun existe à tous les aménagements : l’athlète fournit un calendrier prévisionnel validé par la DTN. Pour les jours négociés dans l’aménagement, le sportif continue à toucher son salaire, la contrepartie (quand elle est possible) étant versée directement à l’employeur. Ces dispositifs sont réservés aux sportifs ayant une pratique à haut-niveau engendrant une problématique réelle de gestion de temps. Enfin, les signataires ont le droit de ne pas reconduire l’aménagement chaque année.

 

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