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1er tour du Critérium fédéral

4 décembre 2015
Pour la première fois, la N1 et la N2 seront jouées sur un même site, le même jour. Ce sera à Montrodat (Lozère), samedi 5 décembre. Sébastien Messager, le directeur sportif de la discipline, explique ce choix et présente les enjeux de ce premier tour individuel de la saison.

Sébastien Messager, pourquoi avoir choisi de réunir N1 et N2 sur un même site ?

Nous voulions créer une dynamique nouvelle autour de Critérium Fédéral. Lors du deuxième tour, disputé dans le Nord, les N1, N2 et N3 Nord se joueront ensemble. Cela présente plusieurs avantages.

Lesquels ?

Les jeunes de N2 vont pouvoir voir évoluer les meilleurs Français cela devrait donc tirer tout le monde vers le haut. Il va y avoir davantage d’ambiance aussi. Comme nous avions fait le choix la saison passée de réduire le nombre d’élus en N2 et N1 à 16 joueurs, il y avait forcément mois d’ambiance. Là, nous aurons un tour avec 32 joueurs et les accompagnateurs. Cela va permettre aux organisateurs de pouvoir rentabiliser un mieux leur journée, voire leur week-end et aux clubs de limiter les coûts de déplacement.

En revanche, cela ne va-t-il pas limiter les candidatures pour organiser ces épreuves ?

Sans doute un peu. Il faut que la ville puisse accueillir en termes d’hébergement, tous ces joueurs. Notamment ceux pratiquant en fauteuil roulant.

Le taux de participation est-il à la hauteur de vos attentes ?

Au plus haut niveau, oui. En dessous, on note quelques défections en raison du Téléthon, programmé ce même week-end. En revanche, on note aussi un regain d’attrait à des niveaux moindres car en resserrant l’élite, nous proposons des épreuves interrégionales sur des sites moins éloignés des pratiquants. Par exemple à Quimper, ils seront 32 à participer à l’échelon interrégional.

Revenons au sport, quels sont les enjeux de ce premier tour en N1 ?

En fauteuil roulant, tous les ténors sont là. Le niveau va donc être relevé. Il devrait toutefois y avoir une différence dans l’approche, entre les joueurs qui sont en quête de points pour aller à Rio (Martin, Delarque, Bertrand) et ceux qui possèdent un peu plus de sécurité en la matière et qui sont davantage dans une logique de préparation. Cela devrait aussi se vérifier chez les debout, même si là le niveau est plus hétérogène. Néanmoins, des garçons comme Matéo Bohéas, Cédrik Cabestany ou encore Stéphane Messi sont aussi dans une logique de qualification pour les Jeux de Rio.

 

L’avis de Maxime Thomas : numéro un Français et champion d’Europe classe 4

 « Réunir les N1 et les N2 peut permettre de dynamiser cette épreuve et de lui redonner une saveur intéressante. Cela peut permettre de créer une émulation et de motiver les plus jeunes. Je pense que c’est une bonne chose même s’il ne sera pas toujours facile de trouver de villes pouvant accueillir autant de personnes en fauteuil roulant. »

 

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