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2018, vu par Maxime Thomas

3 janvier 2019
Le chef de file du tennis de table tricolore en fauteuil a accepté de livrer, chaque mois, son sentiment. Pour ce onzième rendez-vous, consacré au mois de décembre, il revient sur l’année 2018, à travers quelques thèmes imposés.

Médaillé de bronze aux Jeux de Rio en simple et champion d’Europe en octobre 2017, Maxime Thomas (CS Charcot) a tourné la page des championnats du monde individuels pour se projeter vers les Jeux Paralympiques de Tokyo 2020.

L’événement sportif 2018

« Je retiens la victoire au Grand Chelem de Melbourne de Roger Federer, mon idole absolue. Il s’agissait de son 20e titre en Grand Chelem… On n’avait pas imaginé qu’un seul tennisman puisse gagner 20 Grands Chelems. Cela témoigne de sa longévité. Peut-être que ce record sera, un jour, égalé ou battu… Mais il sera à vie le premier à avoir atteint cette barre mythique. Parallèlement, cela coïncide avec mes débuts au Creps de Nancy. C’est donc symbolique à plus d’un titre. »

Son moment sportif (perso)

« Je retiens ma première séance de préparation mentale après les Championnats du monde 2018 (élimination en quarts de finale). Réalisée avec Karine Duclos, le moment a été hyper-fort en termes d’échanges. C’est un moment fondateur de tout ce que je mets en place et de la révolution que j’opère dans ma carrière. De cette nouvelle approche du ping et de ma préparation. Cela m’a permis de prendre conscience que le mieux peut être l’ennemi du bien. Qu’il n’est pas forcément utile d’être en perpétuelle quête de perfection. Que le plus important était de prendre du plaisir. »

Le moment de vie

« La joie française après la victoire de l’équipe de France de football en Coupe du Monde. Il y a eu une très belle communion en France. Savourer et vivre ces moments avec nos proches, avoir ce sentiment d’unité dans le pays était très agréable. »

Son moment de vie (perso)

« La naissance de mon fils, Louis, le 25 mars. C’est un moment ultra fort. Familialement, au regard de mon choix de ne pas sortir pour les opens internationaux, j’ai pu pleinement profiter de ces instants de bonheur. Je n’avais pas pu autant savourer ces moments lors de la naissance de Rose, notre premier enfant. Mais cette année, j’ai apprécié de vivre cela et de prendre du temps pour mes deux petits. »

Le pongiste de l’année

« Je sèche un peu… Allez, je pense à Timo Boll, champion d’Europe pour la 7e fois en simple cette année. En février, il est devenu le n° 1 mondial le plus âgé de l’histoire de cette discipline. En 2003, il avait été le premier Allemand à dominer ce même classement. Après avoir connu des blessures, des périodes difficiles et quelques traversées du désert, je trouve fort de le voir revenir au premier plan de la sorte. »          

 La performance handisport de l’année

« Le titre européen de Marie-Amélie Le Fur. C’est juste monstrueux. Pour son record du monde au saut en longueur mais surtout pour ce qu’elle a réussi à surmonter pour revenir aussi forte. » // J. Soyer

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