Quel est votre rôle au sein de la FFHandisport ?
Catherine Queau : Je suis présidente d’un club de futsal handisport depuis 15 ans, j’ai également créé une section futsal adulte sur la ville de Yerres il y a 3 ans ! Concernant le comité départemental handisport de l’Essonne, j’en suis la présidente depuis 2020, et j’ai intégré la commission futsal à la Fédération il y a 7 ans où je coordonne entre autres les coupes de France adulte et jeune. J’ai donc plusieurs casquettes dans le mouvement, qui fait presque figure de travail à temps plein !
Qu’est-ce que votre rôle vous apporte sur le plan personnel ?
C.Q. : C’est important pour moi et pour le moment, je ne me vois pas du tout arrêter ! Tant que j’aurais de l’énergie, je resterais dans le mouvement.
Avez-vous un métier à côté ?
C.Q. : J’étais secrétaire dans le monde de la santé. Suite à une maladie, j’ai été mise en invalidité, mais je me voyais mal ne rien faire. Je me suis donc rapidement tournée vers le bénévolat en m’investissant davantage dans un milieu que je connaissais déjà !
Êtes-vous passionnée par le sport ?
C.Q. : Plus jeune, j’ai fait de l’athlétisme et j’ai toujours été intéressée par le sport en général. Je n’ai pas eu l’occasion de pratiquer très longtemps avec les enfants, mais j’ai fait pas mal de yoga par exemple. Je ne suis pas une grande sportive dans l’âme, mais le sport fait partie de ma vie et de ma famille. J’apprécie énormément les Jeux Nationaux de l’Avenir Handisport !
Comment êtes-vous entrée dans le mouvement ?
C.Q. : Cela fait 18 ans que je connais le monde du handisport, mon arrivée dans le mouvement ne s’est pas faite par hasard. J’ai un fils qui a un handicap et qui cherchait à faire du sport. Par un de ses amis, on a trouvé un club de foot qui existait depuis 1 an sur Évry et la discipline lui a tout de suite plu. De fil en aiguille, j’ai fait connaissance de quelques personnes au sein du club et j’ai eu de bon rapport ! Lorsque le président est parti, il m’a proposé de prendre la place de présidente. C’est comme cela que mon aventure a débuté !
Quelle est votre plus grande satisfaction ?
C.Q. : Rendre heureux les enfants en leur permettant de faire du sport tout simplement. Au comité, on essaye de développer et d’ouvrir de nouveaux sports comme le crossfit, le roller-handi ou encore de la boxe.
Quand je vois la joie d’une personne qui se lance dans un sport et qui arrive à le pratiquer ! Je me souviens d’un enfant qui m’a sauté dans les bras après avoir réussi à faire du foot sans déambulateur, après deux années de pratique c’était juste magique de voir cette évolution. Je pense aussi à tous ces sourires lors des Jeux Régionaux ou Nationaux de l’Avenir, elle est là la vraie récompense !
Avez-vous un événement passé à nous raconter ?
C.Q. : La Coupe de France futsal jeune que le comité a organisé à Verrières-le-Buisson ! Elle s’est déroulée l’année dernière et on a réussi à retrouver l’élan et le dynamisme des éditions avant la crise sanitaire de 2020 (après deux annulations). C’était un vrai plaisir de retrouver cet événement qui a été une grande réussite.
Est-ce qu’une personne en particulier vous a marqué ?
C.Q. : Jean-Cyr Brun, entraîneur et fondateur du club d’Évry, qui m’a fait découvrir le handisport et qui m’a transmis les valeurs que désormais je partage pleinement. Marion Sahbani également, qui travaille au siège de la FFH et qui m’a beaucoup accompagné et conseillé durant toutes ces années, avec une grande confiance.
Jean et Marion m’ont énormément marqué et je serai toujours reconnaissante envers eux !
Une phrase pour convaincre quelqu’un de se lancer dans le mouvement ?
C.Q. : Tu vas vivre des émotions tellement intenses que cela serait bien dommage de ne pas se lancer !
Rédaction : S. Grandol
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