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Angélina Lanza, la petite nouvelle du groupe France

24 septembre 2015
À 22 ans, Angélina Lanza va connaître sa première sélection internationale chez les seniors, en prenant l’avion pour le Qatar et Doha à l’occasion des Championnats du Monde qui se dérouleront à partir du 22 octobre.

Cette sprinteuse-sauteuse, intégrée au pôle jeunes de Lyon il y a deux ans, rêvait de cette première cape mais ne l’attendait pas si tôt : « Quand j’ai appris ma sélection j’étais forcément heureuse car j’ai travaillé pour cela mais comme je m’étais blessé aux ischios avant les France du mois de juin, je ne pensais pas faire partie du voyage pour ces mondiaux ».

Dans les dix premières au bilan mondial dans sa catégorie T47 sur 100m (13’’29) et à la longueur (4,99m), la Grenobloise originaire du Togo, qui a eu la poliomyélite à la naissance, avec pour conséquence des problèmes de force et de mobilité au bras gauche, a un gros potentiel et devrait progresser dans la hiérarchie internationale. Jean-Baptiste Souche, entraîneur national : « Angélina a encore une grande marge de progression, c’est un véritable espoir pour les années à venir ».

Le futur commence donc avec cette sélection pour le Qatar où « je vais tenter de faire une perf et rentrer en finale notamment à la longueur » précise la jeune étudiante, qui a validé un Master 1 de langues étrangères appliquées en parallèle de ses huit séances d’entraînement par semaine, sous l’œil de Jean-Baptiste Souche, Denis Charreyre, David Riboulet et Jérôme Simian.

Emploi du temps conséquent donc, qui va s’alléger un peu en cette année de préparation paralympique où les Jeux de Rio sont déjà présents dans son esprit. « Faire une médaille au Brésil, j’y pense bien sûr, ajoute Angelina, je suis une compétitrice dans l’âme mais il faut d’abord travailler dur pour pouvoir vraiment l’espérer. Et puis je me projette également sur Tokyo 2020 alors je commence tout de suite ! »

Alimentation équilibrée, sommeil suffisant, elle qui s’inspire de Marie-Amélie Le Fur, « une personne qui m’a poussée vers l’avant dès que je l’ai vu et côtoyée » se donne donc tous les moyens de ses envies pour ne rien regretter, tout en ne se prenant pas la tête. « Je n’ai pas l’impression d’être dans le haut-niveau, je fais de l’athlétisme parce que j’aime cela, conclut-elle, je tente de le faire sérieusement au quotidien, voilà tout ».

Angélina Lanza est donc à suivre de près dans un futur proche ! // R. Goude

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