Championnats du monde de voile, Melbourne (26 nov-5 déc)
Arrivée le 16 novembre à Melbourne, site des championnats du monde, l’équipe de France va débuter l’épreuve dans quelques heures (il est dix heures de plus qu’en France en Australie). Jean-Jacques Dubois, le directeur sportif tricolore, revient sur ces dix jours d’entraînement.« Après deux jours à terre, l’ensemble des concurrents était pressé d’en découdre, même si ce n’est qu’une manche d’entraînement. Le vent de secteur Ouest sud-Ouest (245°) n’était pas simple à gérer, car très instable. Pour chacun des coureurs, le résultat obtenu lors de cette manche est positif. Damien Seguin, sur 2.4, gagne la manche devant l’Allemand, alors que l’équipage de Bruno Jourdren, Eric Flageul et Nicolas Vimont-Vicary, en Sonar, coupe la ligne en deuxième position, juste dernière l’équipage australien. La délégation est satisfaite par ces premiers résultats. La cérémonie d’ouverture a clôturé cette journée. »
Nous avons pu mettre à profit la semaine d’entraînement pour se caler au regard du décalage horaire. Nous avons pu naviguer tous les jours et mettre en place le suivi météo assuré par Claire Denomazy, professeur à l’ENVSN.
L’ambiance au sein de la délégation est bonne, nous sentons l’intérêt porté par chacun à cet événement.
Avant le championnat, l’ensemble de la délégation logeait dans la même maison. Depuis le début de la jauge une seconde villa a été louée afin de donner à chacun l’espace nécessaire pour qu’il puisse se concentrer sur son objectif.
Depuis le début de notre séjour, le vent est plutôt au rendez- vous, parfois même un peu trop fort. Ce fut le cas lors ces deux derniers jours. Il y a peu de fond dans cette gigantesque baie, de plus de 50 km de long. Dès que le vent souffle du sud, un clapot fort se lève rendant très technique les navigations, ce qui n’est pas pour déplaire aux équipages français.
Les prévisions pour la semaine de course sont plutôt légères, mais attention les modèles ont du mal à intégrer l’effet lié à la prise thermique.
Dans l’ensemble oui, même si en Sonar nous avons eu quelques sueurs froides. Il faut dire que l’ISAF a décidé de gérer plus particulièrement la série Sonar sur ce championnat. La fédération internationale attend les nouvelles règles en 2.4 pour effectuer une jauge complète lors du mondial de 2016 prévu en mai à Medemblik Hollande. Nous avons prévu de faire venir un jaugeur fin février pour une évaluation complète. // J. Soyer © Y-M Quemener
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