L’épreuve, organisée à Bobigny (Seine-Saint-Denis), a réuni quelques nageurs de l’équipe de France tels David Smétanine, Théo Curin, Anita Fatis ou encore Anaëlle Roulet. « Leur présence dépend souvent de l’existence, ou non, d’une équipe représentant la région dans laquelle ils évoluent », souligne Cyril Bourdeau, directeur sportif adjoint en charge du haut niveau.
Les intérêts de cette compétition sont multiples. La notion d’équipe est très intéressante et rompt avec le côté très individualiste que suppose parfois la natation. « Lors de ce championnat de France, chaque nageur concourt pour sa région, son équipe, se réjouit l’entraîneur national, Cyril Bourdeau. Certains nageurs réagissent et agissent différemment dans ce contexte. Chaque nageur apporte forcément des points à sa région. » Les membres du Pôle espoir de Vichy en ont fait la démonstration.
La notion de collectif est donc très forte. « On voit ainsi des jeunes prendre conseil auprès des nageurs confirmés de leur équipe. Ces échanges sont très riches, apprécie le directeur sportif adjoint en charge du haut niveau. Ils permettent aussi à certains de se transcender. »
Ce championnat présente aussi la particularité de regrouper toutes les familles de la natation : des plus jeunes aux plus expérimentés, des débutants aux nageurs paralympiques… Sans oublier les valides. « Il doit y avoir deux valides dans chaque équipe, précise encore Cyril Bourdeau. Cela entre pleinement dans le partenariat existant entre la FFH et la FFN. »
Un regret toutefois, une participation en baisse. Cela s’explique par la prise en charge des frais de déplacement, ou non, par les régions. Mais aussi par la réorganisation régionale.// J. Soyer
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