Championnats d’Europe (17-23 septembre, Terni, Italie)
Quatre médailles mais aucun titre pour une équipe de France aux bases solides lors des Championnats d’Europe d’escrime. Les jeunes ont notamment pointé leurs armes, mais ils doivent encore travailler pour l’avenir.Les Bleus étaient partis en Italie avec l’idée de ramener au moins un titre et peut-être une ou deux médailles de plus. Avec deux breloques en argent dans les épreuves par équipes au fleuret et à l’épée, et les « bronze » de Ludovic Lemoine et Maxime Valet au sabre, le bilan est un peu en dessous de celui espéré.
On retiendra tout de même dans cette période de transition pour l’escrime tricolore, ce collectif au fleuret qui est remonté sur un podium, sa meilleure performance depuis les Jeux de Londres en 2012 (ce même collectif qui avait remporté le bronze à Rio en 2016), ces épéistes toujours sur la boîte, ces néo-sélectionnés qui ont fait le boulot et ces sacrés matches perdus pour une seule touche.
Mais on n’oubliera pas que les niveaux européen et mondial augmentent chaque année ; on ne répètera jamais assez, que les Jeux Paralympiques de Tokyo sont dans deux ans et que les places pour, déjà, se qualifier seront chères, que les Jeux de Paris se préparent dès à présent, ce qui signifie que les jeunes doivent s’aguerrir encore et encore aux joutes internationales ; que les tireurs d’expérience, qui ont fait le bonheur de l’équipe de France depuis toutes ces années, doivent encore et toujours travailler ces détails qui ouvrent le chemin des médailles au très haut niveau.
L’escrime a toujours été une discipline pourvoyeuse de médailles du côté français, tout le staff tricolore en est conscient et compte bien continuer de perpétuer la tradition.
« On savait que ces Europe allaient être un peu difficiles à cause d’une préparation délicate pour certains de nos tireurs, des jeunes qui découvraient le haut-niveau, et une concurrence affûtée. On ramène quatre médailles, il faut toujours souligner les bonnes performances, mais c’est vrai que nos résultats ont été en demi-teinte. Je suis content de nos néo-sélectionnés, de notre technique dans l’ensemble, mais il va falloir travailler le physique et nous mettre au boulot en vue des échéances futures. Les stages, les suivis individuels, les points à prendre en vue des quotas pour Tokyo, et renforcer la base de notre escrime sur le territoire national pour préparer Paris 2024, voici le programme qui démarre immédiatement ». // R. Goude
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