David Smétanine a fait des finishes sa marque de fabrique en Écosse. Pour la deuxième fois lors de ces championnats du monde disputés à Glasgow, le nageur français a décroché la médaille de bronze dans les derniers mètres de sa finale. Après le 50 m NL, mardi, il a récidivé sur 100 m NL.
Pénalisé par son incapacité à pousser sur le mur, au départ et lors des virages, il a su faire parler sa technique et sa puissance pour combler le retard qu’il comptait sur les hommes de tête. Après avoir amélioré sa marque de l’année lors des séries (1’29’’27), il lui fallait confirmer encore. Et au regard des temps des trois premiers, le Coréen Jo, le Russe Zhdanov et du Mexicain Sanchez-Martinez, tous sous les 1’29, difficile d’imaginer que le Français serait en mesure de se hisser au niveau.
Mais avec David Smétanine, rien n’est impossible. Au contraire. Alors le Tricolore, héros des Jeux de Pékin, a encore puisé dans ses ressources pour renverser une nouvelle montagne et boucler sa finale du 100 m en 1’27’’43. Une performance synonyme de médaille de bronze pour 43 centièmes.
David Smétanine compte déjà deux troisièmes places lors de ces mondiaux, au cours desquels il lui reste le 50 dos, dimanche, dernier jour des épreuves.
L’autre performance de la journée est signée Anaëlle Roulet, engagée sur 100 m dos. La Française, 6e de la finale, a battu son propre record de France pour la deuxième fois de la journée. En finale, la Vendéenne a bouclé la distance en 1’10’’90. « Elle a démontré qu’il faudrait compter avec été sur elle l’année prochaine », avance Jean-Michel Westelynck, son directeur sportif.
Enfin, Stéphanie Douard, malgré une excellente prestation et un temps qu’elle n’avait plus atteint depuis trois ans, sur 200 m 4 nages, a échoué pour deux dixièmes aux portes de la finale.
Ce vendredi, Théo Curin et Anita Fatis sont engagés sur 50 m nage libre. // J. Soyer
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