Championnats du monde 2.4
Aux Pays-Bas, Damien Seguin n’a pas réussi à conserver le titre acquis au mois de novembre 2015 en Australie. Deuxième derrière l’Allemand Kroger, il est malgré tout satisfait de ce résultat. EntretienDamien, quel jugement portez-vous sur cette deuxième place à Medemblik ?
Il y a de la frustration de ne pas être passé loin de l’or. Il va falloir digérer. Mais aussi des satisfactions. Je suis arrivé très fatigué. Je ne m’étais donc pas fixé d’objectif précis. C’est donc un bon résultat. Après cela se joue à cinq points sur dix manches. Ce n’est pas grand-chose. Il m’a manqué un peu de réussite sur la première manche de samedi (11e). Puis sur quelques autres. Mais je suis toujours resté dedans. Il y a eu de bonnes choses.
Pourquoi étiez-vous si fatigué ?
J’arrive à la fin d’un cycle de préparation dans l’optique des Jeux de Rio. Et outre le 2.4, j’ai une grosse activité depuis le début de l’année. Je ne me suis pas beaucoup arrêté.
Que retenez-vous de ce championnat du monde à titre personnel ?
Je suis celui qui fait les moins mauvaises manches. J’en gagne trois quand il y avait du vent. Et je ne prends jamais le bouillon. Sans le retrait de la moins bonne manche, je serais champion du monde.
Comment expliquez-vous vos difficultés quand le vent n’était pas de la partie ?
J’ai manqué de puissance dans les voiles. Cela est lié aux spécificités du plan d’eau de Medemblik. Il est très particulier et aussi très différent de celui que l’on trouvera à Rio. Franchement, j’avance dans le bon sens. Le bateau est performant.
Rio, justement, vous allez y effectuer un stage au mois de juin (10-21) ?
Oui. Cela va être intéressant car il va y avoir l’Australien Matt Bug et l’Anglaise Helena Lucas, respectivement 3e et 4e de ce championnat du monde hollandais. Ce seront de bons lièvres. Mais d’ici là, je vais bien récupérer. D’autant que je me suis fait une grosse contracture à la cuisse lors de l’avant-dernier jour de compétition. Je vais aussi essayer de bien planifier mon temps et mes sessions jusqu’à Rio, afin de ne pas arriver aussi fatigué que je ne l’étais avant ces championnats du Monde, aux Jeux (7-18 septembre). // J. Soyer
© D.R.
haut de page