Les Français ont plutôt brillé lors de la manche de Coupe d’Europe hollandaise organisée à Medemblik. Damien Seguin survole le 2.4 où Kévin Cantin termine 6e. Le sonar, 2e, cède la victoire sur la fin à l’Australie. Si le suspense a été au rendez-vous chez les sonars, il n’y en a pas eu en 2.4. La faute à Damien Seguin, revenu au sommet de son art, la semaine passée lors de la manche de Coupe d’Europe de Medemblik (Hollande).
Si le suspense a été au rendez-vous chez les sonars, il n’y en a pas eu en 2.4. La faute à Damien Seguin, revenu au sommet de son art, la semaine passée lors de la manche de Coupe d’Europe de Medemblik (Hollande).
Le porte-drapeau de l’équipe de France paralympique à Londres, a « survolé » l’épreuve devançant l’Allemand Krœger de cinq points et l’Australien Matt Bugg de 29 unités. « Je me suis senti bien dès le début, reconnaît Damien Seguin, déjà vainqueur de la manche de coupe du monde française, à Hyères, en avril. Au fil des manches, toutes ces bonnes sensations étaient confirmées. »
Avec deux victoires en autant de sorties, Damien Seguin, qui avait opté pour son ancien bateau, celui des Jeux de Londres, ne va pas avoir un choix facile à effectuer. « Il y a encore du temps avant de décider le bateau que je retiendrai aux Jeux. Mais à ce rythme, cela ne vas pas être simple. »
Cette victoire confirme aussi le bon déroulement de son plan de bataille pour arriver conquérant à Rio en 2016. « Les choix de matériel sont bons, la planification aussi. Il reste forcément des ajustements à effectuer, mais être dans le détail à plus d’un an des Jeux est une bonne chose. »
Ces deux succès démontrent aussi que le coureur tire profit de son déménagement à Auray (Morbihan), non loin de l’École Nationale de Voile. Plus serein, plus reposé, il s’entraîne et récupère mieux. De même, il semble que concilier les régates en 2.4, la série paralympique et sur Diam 24 en vue du Tour de France à la voile qu’il démarrera le 3 juillet à bord d’un bateau FDJ-Des Pieds et des Mains, lui va bien. « Ces deux projets sont plus simples à gérer, notamment mentalement, que celui de la course au large et du 2.4, avoue-t-il. Je tire aussi profit du groupe d’entraînement, emmené par Kévin Cantin, 6e en Hollande. La dynamique est bonne et les entraînements, avec des partenaires de ce niveau, sont plus denses. »
Le mano a mano aura duré tout au long de cette manche. Mal parti, le sonar français avait su comblé son retard de cinq points sur l’Australie dès le deuxième jour. Souvent devant de peu, Bruno Jourdren, Nicolas Vimont-Vicary et Eric Flageul ont pris des risques pour accentuer leur avance lors de la dernière journée. Mais sous un beau soleil et par un vent assez fort, les Bleus n’ont pas trouvé leurs marques. Ni la vitesse dont ils auraient eu besoin pour résister à la pression des Australiens.
Cinquième et sixième des deux dernières manches, les Bleus, vainqueurs à Hyères, ont dû se contenter de la deuxième place, derrière l’Australie et devant la Norvège.
Le sonar confirme néanmoins sa capacité à figurer parmi les meilleurs. Cette piqûre de rappel peut être bénéfique en vue des prochains Championnats du monde, prévus du 26 novembre au 3 décembre en Australie. Le sonar tricolore tentera d’y décrocher un troisième titre consécutif. // J. Soyer
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