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Ginette Roulot, la doyenne

19 novembre 2025
Aujourd’hui, Ginette Roulot se cantonne aux événements handisport et se déroulant « à la halle Carpentier et à Charléty, pour la proximité de son domicile et la facilité des transports, mais aussi parce qu’elle sait « qu’il y a ici beaucoup plus besoin qu’ailleurs. »

Avec une motivation intacte malgré ses… 93 ans. Elle est donc la doyenne sur le HOP et bénévole « depuis tellement longtemps que je ne m’en rappelle plus », confesse-t-elle. Elle se souvient pourtant avoir été présente aux championnats du monde d’athlétisme en 2003, après avoir répondu à un appel aux bénévoles.

Dès sa retraite en 1998, Ginette s’est dit qu’elle devait se trouver une activité car « ce n’était pas possible de rester devant la télé sur le canapé. » Elle a donc enchaîné les missions sur des événements sportifs pour valides et se souvient avoir fait « un peu tout, à la restauration, l’encadrement, souvent la remise des dossards, et toutes les courses je les ai faites, que ce soit marathon, semi marathon, 20 km, 10 km, et même le Club France lors des Jeux de Paris 2024… Avant, j’aimais bien être avec les copines en commençant à 5-6 h du matin, notamment pour le marathon ou semi-marathon, puis on finissait vers les 2 h de l’après-midi. Mais maintenant, ce n’est plus possible. » Elle n’avait alors pas de préférence en terme de poste, mais aujourd’hui, elle a une préférence pour la restauration -au HOP 2025, elle pointe les entrants avec son Stabilo- « car je ne fais pas beaucoup d’heures ».

Trouve-t-elle normal de donner du temps ? « Mais c’est plus que normal, assure-t-elle, car le jour où il n’y aura plus de gens de notre âge, il n’y aura plus de bénévoles, car les jeunes ne veulent pas faire ce genre de choses sans être payés, à chaque fois, on entend ça. Il y a eu le prestige des Jeux et les gens étaient prêts à venir pour ça, mais j’ai lu maintenant que l’on n’arrive plus à recruter des bénévoles. » Si elle se rend disponible, c’est parce que Ginette a conscience de donner du temps « à des gens qui en ont besoin, qui ont besoin de moi, et ça c’est important. Et en plus, j’ai des copines ! »

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