A+A-

Guide et accompagnateurs Handisport

13 mars 2018
Vous le voyez aux Jeux Paralympiques de Pyeongchang 2018, le nombre de valides évoluant autour d’une personne en situation de handicap pratiquant un sport peut être conséquent. C’est toute la singularité du mouvement handisport. Il existe des accompagnateurs de la vie quotidienne, des accompagnateurs vers la discipline et dans la pratique. Certains ont besoin d’avoir des compétences sportives, d’autres pas. « Tous sont indispensables pour amener un certain public vers les différentes activités proposées », pose Christian Février, directeur technique de la Fédération Française Handisport.

« En stage ou en compétition, nous les aidons à vite se familiariser avec un lieu étranger, détaille Simon Valverde, le guide d’Anthony Chalençon, l’un des skieurs sélectionnés pour les Jeux Paralympiques d’hiver à PyeonChang (9-18 mars 2018). Situer l’espace restauration, décrire les chambres, les sanitaires, indiquer les chemins pour rejoindre les points de rassemblements ou les sites de compétitions et d’entraînements. » Plus vite un sportif s’approprie son nouvel environnement, mieux il est  dans sa tête et dans sa pratique. Ces moments permettent d’affiner le guidage, de mieux comprendre les attentes et les besoins du déficient visuel. Il faut partager les bons moments et les situations de crise afin d’être le plus fiable et efficace possible sur les skis, comme sur une piste d’athlé ou sur un tandem.

Être tout le temps ensemble peut nuire. Le duo doit trouver le bon compromis. « En équipe de France, nous sommes guides de l’équipe. Il faut aussi que notre binôme puisse courir avec un autre guide afin de continuer, si son partenaire habituel est blessé. » Les groupes d’entraînement sont donc vite conséquents.

Lire l’article dans son intégralité ici

© G. Picout

 

Autres articles sur ce thème : Actualité / Jeux Paralympiques
haut de page