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J-1 an Rio 2016 : Où en sont les équipes de France Handisport ?

7 septembre 2015
À un an de l’ouverture des Jeux Paralympiques de Rio 2016, dans le mythique stade Maracana, les équipes de France handisport sont en pleine préparation et en quête de qualifications. Jean Minier, Directeur Technique National de la Fédération Française Handisport, fait un point sur l’état des troupes et les perspectives à un an de l’échéance Paralympique.

 

À ce jour, quel est le niveau du handisport français sur la scène internationale ?

Jean Minier, DTN de la FF. Handisport : Il est difficile de nous situer objectivement car cette année, il n’y a pas de championnats du Monde dans toutes les disciplines. Dans notre milieu, les choses évoluent très vite et de nouveaux athlètes apparaissent régulièrement. Les projections sont donc compliquées. Malgré tout, nous sommes toujours sur notre tableau de marche, tel qu’il fût arrêté au lendemain de Londres.

 

Quelles modifications ont été apportées suite aux Jeux de Londres ?

Le principal constat fait après Londres a été que, même si la Fédération Handisport a remporté toutes les médailles d’or de l’équipe de France Paralympique, nous avons, malgré tout perdu beaucoup de finales (9). Face à la difficulté de nos leaders à confirmer leurs titres mondiaux, nous avons décidé, en accord avec le Ministère des Sports, de mieux les accompagner. Concrètement, nous avons mis plus de moyens, financiers et humains, autour d’une quarantaine d’athlètes, alors que nous en accompagnions plus de 70 avant Londres. Nous voulons que nos leaders soient plus forts et mieux préparés à vivre les Jeux. Nous irons au bout de notre stratégie car nous y croyons fermement, mais nous ne saurons qu’à Rio si nous avons fait les bons choix. Pour le moment nous sommes dans la lignée de ce que nous avons planifié.

 

Quels sont les objectifs de participation à Rio ?

Malheureusement, nous savons que les équipes de France de cécifoot et de basket masculin ne sont pas qualifiées, ce qui diminue le nombre de membres de la délégation. Mais nous pouvons envisager de qualifier entre 130 et 140 athlètes. Cela dépendra aussi des quotas qui vont être attribués à la France. Nous en saurons plus durant le 1er semestre 2016. Il va falloir être patients, les premiers quotas seront annoncés début janvier et les derniers fin juin. La sélection finale sera connue début juillet, il nous faudra ensuite bien accompagner les sélectionnés sur la période estivale. Celle-ci est toujours compliquée car les clubs sont fermés et tout le monde est tourné vers les Jeux Olympiques, alors que nous sommes en préparation finale.

 

À Rio en 2016, l’équipe paralympique sera composée d’athlètes de cinq fédérations différentes (Handisport, Sport adapté, Aviron, Canoë et Triathlon). Cela change-t-il quelque chose pour vous ?

Nous nous retrouvons dans une configuration proche de celles des Jeux Olympiques. Déjà à Londres, il y  avait trois fédérations (FF. Handisport, FF. Sport Adapté  et FF. Sociétés d’Aviron). Nous savons déjà qu’en 2020, à Tokyo, il y en aura deux de plus avec le taekwendo et le badminton. C’est l’évolution du Paralympisme. Il n’est plus de notre ressort de parler en termes de classement des nations paralympiques. Pour Rio, La Fédération Handisport espère qualifier un maximum de sportifs dans les disciplines qu’elle gère mais nous ne nous focaliserons pas sur le classement des nations, mais sur celui de chaque sports.  À nous de faire en sorte que les équipes de France Handisport contribuent fortement à la réussite de l’équipe de France Paralympique, en remportant le maximum de médailles d’or.

 

© F. Pervillé

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