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La Rochelle capitale française du Miniji

30 juin 2015
Les championnats de France de Miniji handivalides et handisport débutent ce mercredi 1 er juillet et jusqu’à vendredi, à La Rochelle. Avec 74 engagés, l’épreuve s’inscrit dans le paysage hexagonal. Jean-Jacques Dubois, directeur sportif de la commission voile à la Fédération Française Handisport, présente cette épreuve appelée Championnat de France depuis quatre ans désormais. Entretien.

 

Jean-Jacques Dubois, quel enjeu revêt ce championnat de France Miniji handivalides et handisport ?

Cette épreuve est assez ancienne, mais auparavant, elle s’appelait National ou Coupe de France. Depuis quatre ans, la Fédération Française de Voile a décidé de revaloriser ce rendez-vous en changeant la nomination afin d’en faire un championnat de France. Des titres nationaux sont désormais décernés à l’issue de l’épreuve.

 

Handivalides, handisport… Que cela signifie-t-il ?

Tous les navigateurs concourent les uns contre les autres. La compétition débute mercredi et se termine vendredi. Il peut y avoir jusqu’à trois manches par jour, soit un total de neuf régates. Au terme de ces trois jours, quatre titres sont décernés : celui qui remporte l’épreuve au scratch est champion de France open, la première femme valide remporte le titre féminin, la première handisport remporte le titre féminin handisport et le premier handisport le titre open handisport. Si une femme handicapée remporte le scratch, elle gagne de facto les quatre titres…

 

Quelle est la proportion de navigateurs en situation de handicap ?

C’est du 50-50. Cette année, à La Rochelle, nous avons 74 inscrits et la moitié est en situation de handicap. Habituellement, comme l’épreuve est programmée fin août, il est difficile pour la commission voile handisport de demander aux jeunes du pôle d’y participer. Cette fois, le championnat de France se tient en juillet, ainsi, j’ai pu demander aux plus jeunes du pôle d’en être. Il y a donc quatre navigateurs du pôle en lice : Mathieu Laperche, Ange Margaron, Xavier Dagault et Jean-Paul Frigara.

 

Ont-ils des objectifs ?

Non. Le Miniji est une série franco-française. Nous n’en avons pas en pôle. Nous avons donc demandé à des écoles ou à des propriétaires de nous en prêter. Les garçons ont donc eu assez peu d’entraînements sur ce support. Le Miniji, qui est un quillard qui ressemble, de loin, à un 2.4 en moins performant, est une série d’animation. L’idée est de les faire régater, de préparer des bateaux et de concourir. Par le passé, Damien Seguin et Kévin Cantin ont disputé cette compétition qui est une fin en soi. La série étant uniquement française, il n’y a pas de championnats internationaux d’organisés sur ce support. Néanmoins, le public répond présent car ce championnat de France est un rendez-vous qui mêle enjeu sportif, convivialité et fête de la voile.

 

© F. Zedda

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