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L’équipe de France ambitieuse à Brastislava

15 mai 2017
Pour la première fois, ces Championnats du monde seront exclusivement dédiés aux épreuves par équipe. Dans la capitale slovaque, la France, 3e nation mondiale depuis les Jeux, entend confirmer sa bonne santé.

Une formule inédite

Jamais dans l’histoire du tennis de table handisport une épreuve n’avait été consacrée qu’aux compétitions par équipe. Ce sera le cas du 15 au 20 mai, cette année à Bratislava. Cette première n’est autre que des championnats du monde. La formule des rencontres, elle, sera similaire à celle des Jeux Paralympiques de Rio. A savoir : au meilleur des trois parties avec le double pour lancer les débats. « C’est forcément particulier« , admet Jérôme Humbert, le directeur sportif adjoint en charge du haut niveau pongiste handisport. « Habituellement, nous abordons les épreuves par équipe après les tableaux individuels. Les joueurs ont donc déjà vécu plusieurs jours intenses et sont dans le rythme. » Là, il faudra donc bien se préparer et e mettre en jambes durant le jour de préparation, la veille du début des matches, prévu mercredi 17. « D’autant plus que la formule par équipe peut engendrer pas mal de temps morts. » Certains pongistes pourront arriver au stade des matches couperets en ayant disputé aucun simple.

De nouvelles têtes

Ces championnats du monde par équipe ont offert la possibilité au staff de l’équipe de France d’ouvrir un peu la sélection. Ainsi quelques jeunes joueurs comme Elias Debeyssac (classe 8), Benoît Grasset (classe 10) vont honorer leur première cape en bleu sur un rendez-vous majeur. Alexandre Delarque, associé à Nicolas Savant-Aira en classe 5 sera aussi un novice. « C’est important de bénéficier de cette formule pour aguerrir ces joueurs », commente le directeur sportif du tennis de table à la FFH, Stéphane Lelong. Une belle occasion de renforcer encore leur motivation et de les préparer aux prochaines échéances majeures. Avec en ligne de mire les Jeux Paralympiques de Tokyo 2020.

Des objectifs affirmés

« L’idéal serait de conserver notre troisième place au classement des nations, pose Stéphane Lelong. Mais cela ne sera pas facile dans la mesure où nous ne serons pas représentés dans toutes les catégories. » Un choix parfaitement assumé ceci dit. Néanmoins, les chances de la France d’entrer dans l’objectif sont réels. « Chacune de nos équipes est en mesure de rivaliser pour un podium », assure Jérôme Humbert. Avec les classe de 2 de Fabien Lamirault et Stéphane Molliens, champions d’Europe, du monde et paralympiques en titre, les Français disposent de bons guides. « Ils ont évidemment l’ambition de poursuivre leur moisson de titres planétaires et européens, glisse le DS adjoint. Mais nos classe 8, Thomas Bouvais et Elias Debeyssac,  finalistes à Lignano en février sont aussi des prétendants sérieux au podium. » En somme, Stéphane Lelong reconnaît qu’il espère voir toutes les équipes se hisser en quart de finale.

La chine, seule absente

Une seule nation forte a fait l’impasse mais quelle nation. La Chine est en effet la grande absente de ces championnats du monde par équipe. « On avoue n’avoir aucune explication, souligne Jérôme Humbert. En revanche, toutes les autres nations sont présentes. Le Japon, déjà en préparation pour ses Jeux, la Corée, la Turquie, Hong Kong, l’Allemagne… Le niveau va être intéressant. » La Belgique, pour diverses raisons (économiques et médicales) a aussi renoncé à aligner des équipes. // J. Soyer

© G. Picout

La sélection française

Classe 2 : Lamirault-Molliens

Classe 4 : Thomas-Merrien

Classe 5 : Savant-Aira-Delarque

Classe 7 : Messi-Dourbecker

Classe 8 : Bouvais-Debeyssac

Classe 10 : Bohéas-Grasset

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