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Les Français prennent leurs repères à Mexico

1 décembre 2017
L’équipe de France de natation est arrivée en début de semaine à Mexico, théâtre des championnats du monde. Sans Elodie Lorandi mais avec cinq jeunes. Emmenés par Anaëlle Roulet et Théo Curin, les Bleus ont pris leurs repères avant le début des épreuves ce samedi. Après le bassin d’entraînement, les nageurs ont découvert celui des compétitions. Un site chargé d’histoire puisqu’il s’agit de celui des Jeux de Mexico (réaménagé, bien sûr). Guillaume Domingo, le nouvel entraîneur fédéral, fait le point.

Guillaume, comment se sont déroulés ces premiers jours à Mexico ?

Plutôt bien. Le voyage a été très long. Dès notre arrivée, nous avions fait le choix d’aller nous entraîner. Ce n’était pas simple car avec le décalage horaire (- 7 h au Mexique), cela revenait à s’entraîner entre 2 h 30 et 3 h 30 du matin. En plus, cette séance s’est tenue dans le bassin d’entraînement où l’eau était froide.

Après quelques jours, comment sentez-vous l’équipe ?

L’acclimatation horaire se fait progressivement. Ils vont devoir maintenant essayer de s’adapter au mieux aux aléas liés à l’altitude. Avec le staff, nous devons leur faire comprendre qu’ils vont devoir s’y faire. Cela va faire partie de leur quotidien. Après, chacun va s’y adapter à sa façon.

Pouvoir s’entraîner dans le bassin des championnats du monde a permis à chacun d’entrer un peu plus dans l’épreuve ?   

Oui. La température de l’eau est plus clémente. Cela a coïncidé aussi le regain de forme des nageurs dont le sommeil se remet en place. Nous avons pu hausser un peu le rythme et les allures à l’entraînement.

A titre personnel, comment abordez-vous cette première épreuve majeure comme entraîneur fédéral ?  

J’ai appréhendé ce rôle d’entraîneur national en amont puisque j’ai échangé avec les entraîneurs personnels des nageurs. Je suis aussi avec Fabien Maltrait qui s’occupe de trois nageurs (Emeline Pierre, Maël Cornic et Théo Curin) au quotidien au pôle. L’arrivée des délégations et les entraînements dans le nouveau bassin contribuent à nous faire entrer dans l’épreuve. Mais cela est progressif.

Ressentez-vous la pression monter chez les nageurs et dans le staff ?

Non. L’ambiance est très sereine au sein du staff. On s’adapte en fonction de l’organisation et du ressenti des nageurs. Tout se fait naturellement. Avec le staff, on s’efforce aussi de bien anticiper les déplacements. Le fait d’être une petite équipe, avec seulement cinq nageurs, permet aussi d’avoir un peu de latitude.  // J. Soyer

© G. Picout

La sélection française:  Anaëlle Roulet, Emeline Pierre, Théo Curin, Maël Cornic, Ugo Didier.

Staff : Sami El Gueddari (DS), Fabien Maltrait, Guillaume Domingo (entraîneurs), Thomas Fogel (kiné).

Suivre la compéition : www.paralympic.org/mexico-city-2017

 

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