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Les multiples vertus du championnat de France des régions

26 janvier 2017
Cette nouvelle édition, disputée samedi 21 janvier à Valence (Drôme), était une première puisque la commission sportive natation de la FFH avait décidé de basculer sur les nouvelles régions.

Jean-Michel Westelynck, directeur sportif de la natation, revient sur ce premier rendez-vous de l’année 2017. « En terme d’organisation ce fut une vraie réussite. 90 bénévoles ont œuvré pour faire de cet événement une belle journée au cours de laquelle les athlètes étaient au centre des préoccupations », développe le directeur sportif de la discipline. Les lauréats de ce Championnat de France des régions sont les régions Provence Alpes Côte d’Azur chez les filles, la Bretagne chez les garçons et la Nouvelle Aquitaine en mixte.

Un championnat de France apprécié mais difficile à maintenir  

« Les retours des participants sont très bons mais la participation est difficile à maintenir d’une année sur l’autre. Cette année, cela allait encore car il y avait six régions par catégorie. Nous avons assisté à une compétition bien vivante et dynamique. L’une des difficultés rencontrées par les équipes est le financement. Chaque formation regroupe neuf nageurs et au moins un accompagnateur. Cela peut donc aller jusqu’à vingt personnes. C’est un vrai budget à intégrer. Certains comités parviennent à se faire financer ou aider par leur conseil régional car cette épreuve met en avant ce territoire. Les nageurs concourent sous les couleurs de leur région. »

Un exemple réussi d’inclusion

« La formule valorise le concept d’inclusion. Chaque équipe doit en effet réunir des nageurs ayant des handicaps très différents, plus ou moins importants, et des valides. Chaque participant rapporte des points à son équipe. Il convient donc d’avoir des valides performants et d’être représenté dans toutes les catégories au menu de l’épreuve. Des internationaux, comme cette année Elodie Lorandi, David Smétanine (tous deux médaillés aux Jeux Paralympiques de Rio) ou encore Théo Curin ( 4e place sur 200 m au Brésil), et des nageurs de niveau régional nagent ensemble. Les uns contre les autres, ou les uns avec les autres. Cette épreuve, la seule ayant une dimension collective en natation, offre donc la possibilité aux concurrents de niveau moindre de se confronter au moins une fois dans la saison à l’élite. Il y a également de vraies stratégies qui sont mises en place. Les relais, qui comptent double, apportent aussi leur pierre à l’édifice en matière de spectacle. Dn plus, la formule, qui ne prévoit que des 50 m, permet à tous d’être prêts facilement, d’autant que la place, prend le pas sur le temps. Les premiers marquent en effet 10 points, les deuxièmes 8 etc. »

Un terrain de détection et d’évaluation

« Les championnats de France des régions permettent aussi aux responsables sportifs de la commission, DS et entraîneurs, de détecter et évaluer les forces vives. De nombreux jeunes y ont participé cette année encore. Cela nous a permis de mesurer leurs progrès. Dans ce domaine, nous avons pas mal de satisfactions. Il y a de réels progrès chez les jeunes. Techniquement, c’est de mieux en mieux. Et à quatre mois des premières échéances internationales, il est toujours bon de voir l’évolution de la relève. » J. Soyer

© G. Picout

Classement dames

  1. PACA (225)
  2. Nouvelle Aquitaine (221)
  3. Rhône-Alpes/Auvergne (158)
  4. Pays-de-la-Loire (149)
  5. Ile-de-France (125)
  6. Grand Est (111)

Classement messieurs

  1. Bretagne (204)
  2. Nouvelle Aquitaine (179)
  3. Pays-de-la-Loire (168)
  4. Grand Est (166)
  5. Rhone-Alpes Auvergne (159)

Classement mixte

  1. NouvelleAquitaine (400)
  2. Rhône-Alpes Auvergne (317)
  3. Pays-de-la-Loire (317)
  4. Grand Est (277)
  5. PACA (225)
  6. Bretagne (204)
  7. Ile-de-France (125)

 

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