CAMILLE GUILLOU, coordinatrice du comité breton
« Comme l’an dernier, le stage JAP régional, 5e du nom, se déroulera à Dinard, du 1er au 4 mars. Nous essaierons de le maintenir sur ce site car il y a un Creps. Et en termes d’organisation, bien connaître les installations rend les choses plus simples. Cette année, 28 jeunes sont déjà inscrits et nous n’irons pas au-delà de 30. Ils pourront nager, faire du tennis de table, de l’athlétisme et du paracyclisme. Quatre sports assez importants aux yeux de la FFH. Il est important de coller aux options fédérales si l’on veut mener à bien notre objectif de pôle régional. »
Des groupes établis
« Depuis deux ans, nous avons définis deux groupes. L’un d’eux est constitué par des jeunes étant dans un processus de Jeunes à Potentiel et de pratique confirmée dans l’optique d’essayer d’atteindre le haut-niveau. L’autre rassemble des jeunes en phase de découverte, que l’on doit mieux cerner afin de les orienter vers le sport et le type de pratique qui leur conviendra le mieux. »
Un staff conséquent
« Une quinzaine d’encadrants est mobilisée sur l’ensemble des quatre jours. Pour chacune des disciplines, nous associons un entraîneur national à un entraîneur local. Les salariés handisport coordonnent le stage afin d’en assurer son bon déroulement. Nous allons aussi apporter une analyse sur la pratique des jeunes. A moyen-long terme, nous espérons avoir suffisamment d’entraîneurs locaux formés pour de tels stages. Cette année, nous aurons aussi deux personnes en charge de la vie quotidienne. »
Un rythme soutenu
« Après une matinée d’accueil, les stagiaires seront testés sur l’habileté motrice. Cela permet de mesurer les aptitudes de chacun et pour les nouveaux venus d’être orientés vers un sport. Ensuite, chaque journée est décomposée en deux temps. Avant le déjeuner, les jeunes pratiquent leur sport prioritaire. L’après-midi, ils se testent sur une autre discipline. »
Les bienfaits
« Ces stages permettent de créer du lien avec les familles et avec les jeunes. Mais également de renforcer les relations entre les sportifs eux-mêmes. Cela peut les inciter à rester dans le mouvement handisport. Ces stages JAP régionaux sont de précieux moyens de détection. Ils nous permettent aussi de voir certains jeunes dans un contexte différent, d’évaluer leur autonomie. Les jeunes sportifs bénéficient aussi d’un accompagnement individualisé et progressif. »
MARIE PERAUD, chargée de mission pour le comité ligérien
« Notre première édition se tiendra à Cholet du 7 au 9 mars. Actuellement, treize jeunes, ayant entre 8 et 17 ans et issus des différents départements de la région, ont répondu favorablement. Si la majorité des participants a moins de 16 ans, les profils sont assez variés. Ils pourront pratiquer le tennis de table, l’athlétisme et la boccia. Les deux premières disciplines sont des sports identifiés par la FFH. La boccia, pour sa part, est une activité assez représentative dans notre région. Elle nous permet aussi d’accueillir des personnes en situation de grand handicap. »
Franchir un nouveau palier
« Le comité, avec la nouvelle équipe, a voulu s’approprier, dans la mesure du possible, les organisations de la FFH. Ces stages constituent un passage intéressant dans les Parcours d’Accès à Haut Niveau. Ils sont une étape supplémentaire par rapport aux écoles de sport qui ont vu le jour en Loire-Atlantique, dans le Maine-et-Loire et dans la Sarthe. »
Un bon retour
« Cette première édition devrait réunir treize stagiaires. On a ressenti un vrai intérêt des jeunes. Ce stage est une belle porte d’entrée dans le mouvement handisport. Nous avons, dans chacun des départements, prospecté au sein du réseau mais également auprès des clubs valides qui pouvaient accueillir du public en situation de handicap et des structures en lien avec le handisport et/ou le handicap. »
Un staff mixte
« Les sportifs seront encadrés par dix personnes, dont quatre entraîneurs. Pour la boccia, un entraîneur fédéral sera présent. Les entraîneurs locaux collaboreront avec les entraîneurs nationaux. Les salariés des comités, eux, assureront les aides de la vie quotidienne et la coordination du stage. »
Deux jours et demi bien remplis
« Cette première édition se tiendra sur deux jours et demi. Les jeunes commenceront donc par leur discipline de prédilection ou celle qui les intéresse le plus. Ce sera ainsi chaque matin. L’après-midi, en revanche, le groupe se retrouvera autour d’une activité commune. »
Des attentes ciblées
« Les objectifs seront, pour certains, de consolider, voire de valider leur projet sportif. Nous essaierons alors de leur fournir des outils pour qu’ils avancent sereinement dans leur pratique. Pour d’autres, de découvrir des sports et de se familiariser avec le mouvement. De vivre au quotidien avec d’autres jeunes en situation de handicap. Pour nous, membres de comités, ces stages sont une bonne occasion de partager un moment de vie avec ces jeunes. De rencontrer les familles aussi. »
© G. Picout
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