Championnats d’Europe à Grosseto (11-16 juin, Italie) 3e journée
Pour la troisième fois l’équipe de France a remporté quatre médailles, dont une en or, au cours d’une journée où l’expérience et la jeunesse ont chauffé le tartan italien.Pour une fois, nous n’allons pas commencer par la médaille d’or du jour mais par une médaille de bronze. Car cette breloque est le symbole d’une nouvelle génération qui pointe son nez sur le plan international. Valentin Bertrand, 20 ans, a ainsi remporté sa première médaille chez les « grands » grâce à un bond à 5,70m au saut en longueur T37, nouveau record personnel. Si le travail est encore long pour un podium mondial, avoir franchi la troisième marche européenne récompense ce jeune sprinter-sauteur issu de la filière jeune fédérale qui commence à porter ses fruits.
Autres satisfaction de cette génération Tokyo 2020, Angelina Lanza qui remporte sa deuxième médaille de la compétition sur le 200m T46-47, après le bronze à la longueur. Grâce à un nouveau record personnel sur le demi-tour de piste (26’’65), elle continue de montrer tout son talent ainsi que les promesses qu’elle est en droit de tenir, et que l’on est en droit d’attendre, pour les années à venir.
Sébastien Mobré de son côté tient son rang car il est rare de voir l’athlète fauteuil T34 ne pas revenir avec un petit quelque chose d’une compétition. Cette année, le retour en France se fera au moins avec une médaille d’argent sur le 100m et un chrono de 16’’56. A 34 ans, il est toujours au rendez-vous et a encore le 200m et le 800m pour agrandir sa collection de médailles.
Enfin, nous parlons de l’or avec Timothée Adolphe qui n’a laissé aucune chance à la concurrence de gagner le 200m T11 en 23’’19, nouveau record du championnat. Guidé par Gautier Simounet, le sociétaire du PUC, répète ses gammes à merveille en vue de Rio et a tellement l’habitude d’être en première ligne dans les articles que cette fois-ci, pour la bonne cause, il passe en dernier mais promis s’il y a de nouveau de l’or d’ici la fin de la compétition, nous le retrouverons en haut de ces colonnes.
Parmi les autres athlètes, signalons les progrès constants de Nicolas Brignone en T53, qui bat son record personnel en finale du 400m avec un chrono de 52’’25 (4e), record personnel également pour la néo-tricolore Laure Ustaritz, 20 ans, sur le 400m T37-38, et enfin Julien Casoli qui prend la 5e place sur le 400m T54. // R. Goude
Retrouvez l’intégralité des résultats sur www.paralympic.org/grosseto-2016