Quel est votre rôle au sein de la FFHandisport ?
Jean-Marie Pichard : Au sein du mouvement handisport, je suis vice-président du comité handisport départemental de la Vienne. Je suis arrivé à la FFH il n’y a pas si longtemps ! À la base, je suis président d’un club de tennis de table que j’ai créé en septembre 1995 et qui s’est affilié à la fédération handisport il y a une douzaine d’années.
Au niveau du comité, je suis principalement en charge de les représenter lors d’événements comme les conseils départementaux, présentation de dossier pour des compétitions sportives, etc.
Qu’est-ce que votre rôle vous apporte sur le plan personnel ?
J-M.P. : Quand je rentre dans la salle de ping-pong et que je vois les participants déposer la balle et venir me dire bonjour avec le sourire, ça suffit à mon bonheur ! Voir les gens heureux, c’est ce qui m’importe.
Au comité, on organise « l’école du sport » un samedi par mois où sont proposées plusieurs activités sportives. Dès que je peux me libérer sur une après-midi, je me rends sur place pour donner un coup de main à Yannick (Heraud) et Hanaë (Mailloux) qui sont salariées au comité. Il arrive même que ma femme viennent sur les compétitions pour nous aider !
Avez-vous un métier à côté ?
J-M.P. : Je suis à la retraite mais j’ai travaillé 42 ans à la marie de Poitiers ! Les 11 premières année, j’ai été responsable d’un parking municipal, puis j’ai fini ma carrière en tant que régisseur au Centre Communal d’Action Sociale.
Êtes-vous passionné par le sport ?
J-M.P. : Complètement ! J’essaye de suivre les résultats de plusieurs sports (le foot, le hand, le tennis de table bien entendu), et je commence à m’intéresser aux Jeux de Paris, que ce soit les Paralympiques ou les JO.
Dans la famille, tous mes enfants et petits-enfants font du sport ! Dans la culture d’un jeune, je trouve que c’est important de pratiquer une activité sportive. Je suis en admiration devant les jeunes en situation de handicap, leurs forces nous donnent de l’énergie.
Comment êtes-vous entré dans le mouvement ?
J-M.P. : Après le départ du président Michel Grollier (qui a été à l’origine de la création du comité), on a créé une équipe autour d’Adèle Burucoa qui a souhaité avoir plusieurs vice-présidents.
Avec l’évolution de la pratique de mon club de tennis de table et son affiliation au mouvement handisport, c’est tout naturellement que mon aventure fédérale a commencé !
Quelle est votre plus grande satisfaction ?
J-M.P. : Il y en a plusieurs ! Je pense à l’affiliation de mon club à la FFH et au développement de la section handisport au fil du temps. C’est un vrai bel engagement humain ! J’ai mis les pieds dans cet univers, ça va être difficile de le lâcher !
Est-ce qu’une personne en particulier vous a marqué ?
J-M.P. : Je pense à Yannick, c’est une personne qui croit en ce qu’elle fait et qui est plus qu’investie dans la vie du comité. Je l’admire énormément car c’est quelqu’un qui aime ce qu’elle fait. Je la considère un peu comme ma fille !
Une phrase pour convaincre quelqu’un de se lancer dans le mouvement ?
J-M.P. : Il y a deux manières de faire du ping, la première en le consommant et la deuxième en apportant sa pierre à l’édifice ! C’est une phrase que l’on peut facilement transposer au bénévolat et au mouvement handisport !
Rédaction : S. Grandol
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