Durant 7 ans, Thomas a été chauffeur de la présidente Guislaine Westelynck et il s’enthousiasme sur tout ce qu’il a vécu. « Toute la semaine, je l’emmenais dans les ministères, sur les événements », parfois même en province. Un bénévolat « très prenant, plusieurs demi-journées par semaine, cela m’a pris beaucoup de temps et cela m’a donné beaucoup de plaisir aussi. » Cela lui a donné l’opportunité « de découvrir une fédération sportive de l’intérieur, pas juste pour venir une journée, j’ai pu connaître tous les salariés, les apprécier, c’est une petite famille. »

À l’élection de Gaël Rivière à la présidence, Thomas a rangé sa casquette de chauffeur, mais il n’a pas abandonné « la fédé » pour autant. Il administre le groupe Facebook des bénévoles, et s’occupe des bénévoles en dehors des grands événements. « Quand la fédération a besoin d’un chauffeur pour porter un colis ou aller chercher quelqu’un à l’aéroport, on me demande de trouver des bénévoles », raconte-t-il. D’un engagement multi-hebdomadaire, il est passé à une sollicitation « plus sporadique, cela peut être trois fois en une semaine et que l’on ne me demande rien pendant un mois. » Les contacts humains, les rencontres avec d’autres bénévoles, la participation à un événement sont les éléments qui motivent le plus son engagement et il répond chaque fois présent s’il est disponible. Il n’attends rien, dit apprécier « ce qui se passe, avec des missions enthousiasmantes et d’autres qui le sont moins, comme dans tout bénévolat. Mais il faut les assurer toutes car c’est le but global qui est intéressant. »
Souvent affecté au centre des médias sur les événements de la FFH, il peut aussi être runner sur le rugby au Stade de France où il se déplace d’un point à l’autre « pour résoudre des problèmes », il garde des Jeux olympiques et paralympiques « de très bons souvenirs » de son affectation à Porte de la Chapelle. Et quand il n’est pas sollicité par la fédération Handisport, Thomas s’engage « principalement sur des événements de sports d’hiver, pour la Coupe du monde de ski », confie-t-il. Et être de ceux sur lesquels la fédé peut toujours compter lui apporte une grande satisfaction.