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Sophie Ternel : « Des raisons légitimes de croire au titre »

23 août 2019
L’équipe de France BC3 s’est envolée pour Séville, théâtre de l’Euro 2019 du 27 au 31 août. Les Bleus lorgnent le titre par équipe, synonyme de passeport pour les Jeux Paralympiques de Tokyo. Sophie Ternel, directrice sportive de la Boccia à la FFH, présente les enjeux de ce rendez-vous continental.

Julien Soyer, journaliste : Sophie, les Bleus ne seront représentés qu’en BC3 (joueurs avec rampe). Pourquoi ?
Sophie Ternel : Nous avons plus d’expérience dans cette catégorie. Il faut bien comprendre que l’Euro de fin de paralympiade est réservé au top 8 européen. Nous entrons donc dans les critères dans cette classe de handicap. La Paire BC3 étant, à l’heure actuelle,  4e Européen, et 10e Mondial.

Parlez-nous un peu de cette équipe ?
Samir Van Der Beken (assisté par Thomas Walgraef) et Sonia Heckel (assisté par Florent Brachet) seront alignés en individuel et en paire. Ils ont la possibilité de grimper au ranking et tenter une qualification individuelle aux Jeux Paralympiques de Tokyo.

Rodrigue Brenek (assisté par Lisa Brachet), lui, se joindra à eux pour l’épreuve par équipe. Par équipe, nous allons défendre notre chance à fond et essayer d’aller chercher l’or. Notre dernière Médaille d’OR  en paire à Sardaigne début Juin, nous a fait gagner encore en confiance. Même si le niveau sera plus relevé à l’Euro, on a des raisons légitimes d’y croire.

En Individuel aussi, le champion d’Europe sera qualifié pour Tokyo ?
Comme le coefficient des championnats d’Europe est important, un bon résultat peut permettre de gagner de nombreuses places au classement mondial qui sera déterminant pour obtenir une qualification aux Jeux, en individuel. 

Quels seront vos adversaires principaux ?
En paire, c’est assez incroyable mais tout le monde est vraiment dangereux. Comme c’est un top 8, le niveau est déjà très élevé et très homogène. Nous avions fini 4en 2015 (nous étions alors 8e Européen), alors avec quatre ans de plus et une préparation plus soutenue, on sait que l’on a le niveau. Mais, la boccia reste un sport de duels, avec le jeu des phases de poules qui nécessite de jouer chaque match avec la même forme, détermination et lucidité sur 2 longues journées.

Qu’est-ce qui a changé dans votre équipe depuis 2015 ?
À cette époque, nous étions aux prémices de la discipline en France. Nous sommes rentrés officiellement dans le circuit en 2013 pour passer le cap de l’international. Nous ne pouvions pas alors réellement entrer dans la concurrence pour les Jeux. Aujourd’hui, c’est le cas. Avec le soutien de la Fédération, du Pôle performance, nous avons pu participer au circuit paralympique complet ; réaliser davantage de stages depuis mai ; et débuter en préparation mentale.  Dans cette logique, nous nous sommes réunis au Creps de Nancy en juillet puis,  toute la semaine précédente le départ. Cela nous permet de bien remettre tout le monde dans le bain, de travailler avec assiduité certains points sans réelle pression temporelle. Depuis que nous bénéficions de ces regroupements, nous avons constaté de nettes améliorations sur tous les plans.

Quel est l’état de forme de vos troupes ?
Tout le monde est en forme physiquement et mentalement. Après le stage, arrivés sur place, ils auront deux jours consacrés aux 3 créneaux d’entraînement terminaux. On est prêt.       

Rédaction : J. Soyer

 


Le groupe France

Sonia Heckel – Florent Brachet, Samir Van Der Beken – Thomas Walgraef, Rodrigue Brenek – Lisa Brachet


Staff

DS : Sophie Ternel
Head-coach : Marie-Pierre Leblanc
Entraîneur BC3 : Thomas Walgraef
Médical : Laurence Le Franc.    
 


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