Quel est votre rôle au sein de la FFHandisport ?
Anne Ligot : Je suis la trésorière bénévole du comité départemental handisport de Loire-Atlantique ! Je suis arrivée en tant que trésorière adjointe avant l’année 2000 (la première salariée est arrivée en 2001) et je suis restée fidèle au comité tout au long de ces années.
Mes principales missions consistent à m’occuper de l’administratif, du secrétariat, des bilans, des comptes de résultat, etc. Je m’occupe aussi des demandes de subventions du département. Mon quotidien est très rythmé !
Qu’est-ce que votre rôle vous apporte sur le plan personnel ?
A.L. : De nature plutôt réservée, je préfère les coulisses mais parfois, par la force des choses, je suis obligée de me mettre en avant. On va dire que ce rôle me permet de garder une certaine confiance en moi et en ce que je peux apporter au comité !
Avez-vous un métier à côté ?
A.L. : Retraitée depuis 2021, j’ai fait toute ma carrière en tant que salariée comptable au sein de PME, après avoir été diplômée d’un DUT de gestion (formation initiale en cabinet comptable). J’ai terminé ma carrière dans une entreprise de transport.
Êtes-vous passionnée par le sport ?
A.L. : Mes parents ont inscrit tous leurs enfants d’office à un sport lorsque nous étions plus jeunes (avec mes deux frères et ma sœur) et sans préjugé. J’ai fait du basket alors que je mesure 1m40 ! Chez nous, le sport était obligatoire donc oui, je peux dire que j’aime le sport !
Comment êtes-vous entrée dans le mouvement ?
A.L. : Un peu par hasard ! J’ai une amie d’école qui m’a mis en contact avec le président du comité car il recherchait de l’aide pour gérer tout ce qui concerne l’administratif. J’ai vu ça comme un challenge car depuis que je suis majeure, je suis pleinement investie dans le bénévolat. C’était un beau défi à relever !
Je ne vois pas le handicap, c’est le caractère de chaque personne que j’ai toujours trouvé intéressant et c’est sûrement pour cela que je suis arrivée dans le mouvement sans a priori.
Quelle est votre plus grande satisfaction ?
A.L. : La confiance que les gens me porte. Avoir une vraie légitimité auprès des personnes avec qui je travaille et faire l’effort d’aller vers les gens pour vaincre la timidité. C’est tout cela qui m’a permis de grandir personnellement et avec le mouvement.
Avez-vous un événement passé à nous raconter ?
A.L. : Lors d’une manifestation sportive, je tenais un stand de sarbacane et j’ai rencontré Paul Samanos qui ne pensait pas être capable de pratiquer cette discipline. J’ai essayé de le booster pendant toute la journée et de le motiver. Il s’est avéré au final qu’il était un très bon joueur de sarbacane malgré ses problèmes de souffle. Je pense que de lui-même, il ne se serait jamais lancé, j’étais heureuse de lui avoir donné l’envie d’essayer et de combattre son appréhension.
Est-ce qu’une personne en particulier vous a marqué ?
A.L. : J’ai rencontré beaucoup de personnes durant ces quelques années au comité ! Je pense surtout à Julien Grégoire qui a travaillé avec nous par le passé, mais aussi à Benoit Dousset, Killian Michaut et Louis Gilard (également membre du comité régional). Que de belles rencontres que m’a apporté le mouvement !
Une phrase pour convaincre quelqu’un de se lancer dans le mouvement ?
A.L. : Être bénévole, cela permet d’être plus ouvert d’esprit, d’aller au contact des personnes en situation de handicap et de mieux se connaître personnellement ! Au départ, ce n’est jamais ce qu’on croit, on va de surprise en surprise et ce n’est que du positif !
Rédaction : S. Grandol
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