Quel est votre rôle au sein de la FFHandisport ?
Verena Malet : Je suis membre du comité directeur au sein du comité départemental handisport des Bouches-du-Rhône depuis 4 ans maintenant ! Je participe à différents événements ou réunions qui rythment la vie du comité et je me mets à leur disposition à chaque fois qu’il y a des besoins.
Je fais également partie de l’Association des Déficients Visuels de Provence (ADVP) en tant que secrétaire générale. Au sein de cette asso, on propose plusieurs handisports comme la pétanque pour les non-voyants, le tir à la carabine et du biathlon.
Qu’est-ce que votre rôle vous apporte sur le plan personnel ?
V.M. : Ça me permet déjà de rester au courant de ce qu’il se passe dans le monde handisport et dans la ville de Marseille ! Ce rôle m’apprend aussi à sortir de ma coquille. Je n’aime pas trop m’exprimer en public et lorsque je dois représenter le comité directeur, je suis un peu obligée de surpasser mes appréhensions !
J’apprécie beaucoup de monde au comité, notamment la présidente que je connais depuis longtemps et qui a été l’éducatrice sportive de ma fille.
Avez-vous un métier à côté ?
V.M. : Plus jeune j’étais mandatrice à Paris, je vendais des fonds de commerce. Depuis octobre 2023, il y a un restaurant qui s’est ouvert à Marseille (Dans le noir ?) et j’y travaille en tant que guide-serveur, une à deux fois par semaine !
Êtes-vous passionnée par le sport ?
V.M. : J’aime bien le sport, mais je ne suis pas une grande passionnée ! Je vois beaucoup de gens faire du sport autour de moi et j’ai essayé quelques disciplines comme le tandem et le ski. Je préfère me concentrer sur la partie sensibilisation auprès des personnes en situation de handicap ! Je crois beaucoup en la vertu du sport pour retrouver, dans certains cas, une forme de seconde vie après un accident ou une maladie.
Comment êtes-vous entrée dans le mouvement ?
V.M. : Cela fait 10 années que je suis dans le mouvement et en 2007, lorsque je suis arrivée à Marseille, on m’a dirigé vers une association spécialisée dans le handicap visuel car je suis née malvoyante.
C’est le président d’ASLAA (Association Sports et Loisirs pour Aveugles et Amblyopes), Bernard Gamet, que j’ai beaucoup apprécié et qui m’a donné envie de m’investir encore plus.
Quelle est votre plus grande satisfaction ?
V.M. : Avoir réussi à transmettre cette volonté de pratiquer tel ou tel sport ! Malgré le handicap, tout le monde peut s’accomplir et réaliser de beaux exploits sportifs.
Avez-vous un événement passé à nous raconter ?
V.M. : Ce que j’apprécie, c’est proposer et faire découvrir le handisport à des personnes valides. Je me souviens d’une sensibilisation à la céci-pétanque et après 5 minutes de démonstration par un jeune, je me suis rendue compte qu’il ne savait pas qu’ils étaient en train de pratiquer un handisport pour déficient visuel ! Ce sont ces moments d’échanges que j’aime partager lors de certains événements.
Est-ce qu’une personne en particulier vous a marqué ?
V.M. : Émilie Tabouret ! C’est une amie avant tout et une sportive très complète qui se donne tout le temps à fond et qui maintenant aimerait être dans la transmission de son sport, le ski de fond. Elle a participé aux Jeux Paralympiques à deux reprises, c’est un vrai exemple !
C’est quelqu’un qui m’impressionne énormément car elle arrive à tout gérer, autant sur le plan sportif que sur le plan professionnel.
Une phrase pour convaincre quelqu’un de se lancer dans le mouvement ?
V.M. : C’est important de transmettre la volonté et la passion du sport !
Rédaction : S. Grandol
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