Dans quelles circonstances est né votre duo ?
Jules Ménard : J’ai découvert le mouvement handisport en 2007 grâce au Comité Départemental des Côtes d’Armor. Des créneaux étaient mis à disposition dans une salle proche de Dinan les mercredis après- midi. J’y ai découvert la boccia et la sarbacane. En 2008 sur les conseils d’Anne-Laure Le Yaouanc, agent de développement du CDH 22, l’association “Din’Handisport” a vu le jour. Cela a permis de pérenniser la pratique des jeunes. Au départ, je jouais à la boccia en BC4, sans assistant. Mais après la pose d’une arthrodèse, j’ai perdu un peu en force et je suis passé dans la catégorie BC3, en 2014. Une catégorie où nous jouons avec un assistant et une rampe. Je ne l’ai pas trop mal vécu parce que je pouvais continuer ce sport qui me plaît pour son côté stratégique. Mon père est devenu mon assistant naturellement. Je n’ai pas cherché quelqu’un d’autre.
Christophe Ménard : Après la pose de l’arthrodèse, il y a eu une année de flottement. C’était un peu comme repartir à zéro. Nous avons eu le déclic, lors des Jeux de l’Avenir, à Tour en 2015, lorsque l’on nous a mis à disposition des rampes, fabriquées dans un lycée. Ça nous a redonné envie de nous investir en boccia. On partage ainsi davantage de moments en commun, à travers les entraînements, les déplacements et les compétitions, même si en match, je ne suis que l’exécutant de Jules !
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