C’est dès la fin de cette semaine que la campagne européenne débutera pour les huit clubs français engagés cette saison en Euroligue.
Quatre d’entre eux (Hyères-Meaux-Toulouse et Le Cannet) disputeront les 13 et 14 mars prochain la plus relevée des compétitions préliminaires (Euroligue 1), pendant que les autres (Bordeaux-Meylan-Lannion et Capsaaa) défendront leur chance en Euroligue 2.
Avec l’avantage de jouer à domicile, Toulouse aura pour ambition de prendre l’une des quatre premières places de son groupe, tout en sachant d’avance que les deux premiers sièges devraient être attribués au CD Ilunion Madrid, finaliste de la dernière Champions Cup, et à la Briantea 84 Cantù , qui évoluent un ton au dessus grâce à des effectifs cosmopolites de grande qualité.
Hyères qui figure aussi dans ce groupe C, aura du mal a rééditer son exploit de la saison passée où le club varois avait atteint le Top 8 après avoir terminé deuxième au premier tour.
Les hommes de Jérôme Mugnaini viseront plutôt la troisième place qui les enverrait en Vergauwen Cup fin avril à Madrid.
A noter que toutes les rencontres de ce groupe seront diffusées en direct de Toulouse via internet sur le site regardetparole
Il en sera sûrement de même pour Le Cannet dans le groupe A, qui devra créer l’exploit pour écarter les italiens de Santa Lucia ou les allemands de Thuringen qui évolueront devant leur public.
Les champions de France, vainqueurs de la Willi Brinkmann Cup l’an dernier, se verraient bien monter d’un cran et remporter un nouveau titre européen en Espagne mais pour cela, il faudra tout d’abord finir sur le podium en Allemagne et se débarrasser du Besiktas Istanbul et de Las Palmas.
Le CS Meaux possède de réelles chances de rejoindre le grand huit européen début mai, en terminant à l’une des deux premières places du groupe B en Sardaigne.
Certes, les meldois auront du mal à battre les allemands de Lahn-Dill, quintuple champions d’Europe qui partiront favoris, mais tous les autres concurrents paraissent à leur portée.
Si Padova et le BH Tel Aviv semblent inférieurs, les sardes de Porto Torres qui joueront à la maison, restent un adversaire difficile, même si trois joueurs du cinq majeur ne sont plus là (Raimondi, Orogbemi et Bargo).
Le deuxième ticket pour le Top 8 se jouera certainement face à cette équipe qui compte tout de même dans ses rangs des joueurs de renommée (Munn, Haidari, Edwards, Sargent, Bates), et qui vient de disputer les demi-finales du championnat d’Italie.
En Euroligue 2, où seuls les trois premiers de chaque groupe accèderont aux phases finales fin avril, les chances françaises reposeront principalement sur Bordeaux et Meylan, capables l’un et l’autre de se qualifier pour le second tour, comme l’année passée.
Les girondins qui joueront à domicile, ont hérité d’un tirage plutôt favorable même si les Roller Bulls de Liège et les chypriotes du KKTC Lefkosie, septième actuellement dans le championnat de Turquie où ils évoluent, ne devront pas être pris à la légère.
Meylan qui se rendra à Gradisca d’Isonzo en Italie, aura tout à redouter de l’équipe locale, emmenée par le trio slave Banjac-Slapnicar-Sejmenovic, ainsi que des 99ers de Cologne et de leur pivot néerlandais Paul Toes.
La troisième place semble toutefois accessible pour les hommes de Santiago Olmo qui devront cependant maîtriser à la fois les faibles Suisses de Meyrin, et le Baski Saint-Petersbourg, le deuxième club de la ville russe.
La tâche des deux autres formations tricolores risque d’être compliquée, à commencer par Lannion qui ira jouer à Nottwil chez les Pilatus Dragons. Les Suisses à domicile ne seront pas facile à battre, tout comme le Nevsky Saint-Petersbourg ou les anglais de Oldham que les Bretons avaient cependant accrochés l’an passé, alors que les Dolphins Trier de Dirk Passiwan, top-scoreur du championnat d’Allemagne, partiront largement favoris.
Capsaaa qui se déplacera à Klosterneuburg dans la banlieue de Vienne, aura aussi fort à faire devant Hambourg et Valladolid, les deux plus fortes équipes du groupe. Si Sheffield parait prenable, les parisiens joueront peut-être leur qualification lors du dernier match face au club local, où évolue l’ancien pivot du CS Meaux Otias Pliska.
Article rédigé en partenariat avec Sport et handicaps
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