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Rencontre avec Frédéric Sanaur

9 septembre 2020
Créée le 24 avril 2019, l’Agence Nationale du Sport (ANS) réunit quatre acteurs économiques : l’État, le mouvement sportif, les collectivités territoriales et le monde économique. Ses missions, être un levier pour accompagner les politiques publiques et porter les objectifs fixés par la Ministre des Sports en matière de haut niveau et de sport pour tous avec comme horizon Paris 2024. Rencontre avec Frédéric Sanaur, directeur de l’ANS.

Frédéric Sanaur

Que représente l’ANS dans le paysage institutionnel de la gouvernance ?
Elle est la synthèse du courant et des acteurs du sport en France. On compte en son sein,
12 membres fondateurs à travers quatre acteurs économiques. Nous souhaitons devenir le partenaire du sport en France avec l’ambition d’aller chercher 3 millions de pratiquants supplémentaires d’ici 2024, et également de performer aussi bien aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Aujourd’hui, l’Agence est acceptée et a fait sa place dans l’écosystème du sport français. Il y a eu une période difficile car on a fait changer le modèle, transformé l’existant. L’ambition est de réformer l’ensemble du système. C’est dans cette dynamique là qu’on s’inscrit. Avec le temps, c’est vraiment l’orientation et le sens que l’on prend.

De quels moyens humains et financiers dispose-t-elle ?
L’ANS, c’est un budget de plus de 293 millions d’euros annuels. Un tiers dédié au haut niveau et à la haute performance et deux tiers au sport pour tous et au développement des pratiques sportives. Nous avons 44 collaborateurs travaillant sur différentes missions : développement, haut niveau, missions administratives. On est soutenu et accompagné dans la mise en œuvre de la politique de l’Agence par les services déconcentrés de l’État, à savoir la direction régionale Jeunesse et Sport et les directions départementales.

Est-il prévu une montée en puissance de ces moyens ?
Nous aurons besoin d’un accompagnement humain renforcé pour pouvoir répondre à l’approche qualitative que l’on développe, à savoir un accompagnement renforcé des acteurs du sport, mais aussi l’accompagnement et le suivi du volet territorial de l’action de l’Agence. En 2019, on a surtout stabilisé et posé l’organisation nationale de la nouvelle gouvernance du sport. Aujourd’hui notre ambition et notre objectif prioritaire est d’installer la déclinaison territoriale. Concernant les moyens financiers, on est sur un fonctionnement annuel. Avec une dotation de l’État qui dépend du projet de loi de finance voté chaque année. On ambitionne une montée en charge progressive jusqu’en 2024. C’est un point d’étape majeur. L’Agence a été créée pour développer l’héritage en amont des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 en développant la pratique sportive en France, en contribuant à donner une place encore plus forte au sport dans notre société et surtout à accompagner les acteurs du haut niveau à performer le plus possible, avec la médaille la plus belle pour le maximum d’athlètes.

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