Quel est votre rôle actuel au sein de la FFHandisport ?
Dominique Blot : J’ai intégré la commission fédérale de basket-fauteuil en 2006 et actuellement, je m’occupe principalement du site internet. En plus de ce rôle, j’ai récemment intégré l’équipe de France masculine où je gère plusieurs missions dont les statistiques de matchs, les visios et les vidéos du groupe. Je suis également commissaire évaluateur dans le monde de l’arbitrage.
© D. Echelard
Qu’est-ce qu’il vous apporte sur le plan personnel ?
D.B. : Mon épouse, Nelly, et moi, avons été responsables d’un club (l’ASPTT de Dijon) où nous avons géré plus de 200 licenciés et 22 équipes en tant que bénévoles. Je ne me suis jamais posé de question car ça m’a toujours apporté du plaisir d’aider les gens, sans forcément demander quelque chose en retour. Je pense être reconnu pour mes valeurs dans le monde du handisport, c’est encourageant pour la motivation à poursuivre cet investissement !
Avez-vous un métier à côté ?
D.B. : Je suis retraité de chez Orange où je gérais la fibre sur toute la zone de la région Grand Ouest. En parallèle de mon rôle de bénévole pour la Fédération, je suis maire adjoint de ma commune et le fait d’être retraité me permet de me dégager du temps pour participer aux différentes réunions !
Êtes-vous passionné par le sport ?
D.B. : Affirmatif ! J’ai toujours vécu pour cela, c’est un peu comme une drogue, un besoin. Cette passion s’étend au handisport, le dépassement de soi par rapport au handicap est un exemple pour tous. C’est un plaisir de suivre toutes ces performances qui méritent l’admiration !
© D. Echelard
Comment êtes-vous entré dans le mouvement ?
D.B. : Je suis arrivé sur la pointe des pieds ! Maurice Schoenacker, qui m’avait vu arbitrer des matchs de basket valide, cherchait des personnes pour renouveler l’équipe arbitrale et m’a proposé de rejoindre le mouvement. Au début, j’ai eu quelques appréhensions car je ne connaissais pas le monde du handicap.
Après avoir joué en championnat de France puis entrainé plusieurs clubs, j’étais content de découvrir autre chose et de pouvoir donner de mon temps au basket-fauteuil !
Avez-vous un événement passé à nous raconter ?
D.B. : La première fois que je suis entré dans un vestiaire, j’ai été marqué pour tout le matériel à disposition des joueurs. Lorsqu’on vient du milieu valide, l’approche du handicap est délicate et c’est forcément particulier au tout début. C’est peut-être le petit moment qui m’a le plus marqué car il y a une vraie prise de conscience sur le mérite des sportifs handis, ça inspire le respect !
Quelle est votre plus grande satisfaction ?
D.B. : D’être resté si longtemps dans le mouvement ! La passion pour le handisport et pour le sport en général où j’ai pu retrouver des vertus humaines, d’union et de coopération. Tous ces éléments aident à s’investir dans le temps !
Est-ce qu’une personne en particulier vous a marqué ?
D.B. : Le regretté Maurice Schoenacker ! Je ne l’ai pas connu très longtemps mais passionné comme il l’était, c’est une personne qui m’a beaucoup marqué. C’est quelqu’un qui a beaucoup apporté au basket français et qui a amené de la sérénité. Il était ferme dans un gant de velours !
Une phrase pour convaincre quelqu’un de se lancer dans le mouvement ?
D.B. : Quand elle est prise du bon côté, c’est une belle aventure !
Rédaction : S. Grandol
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