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Rencontre avec Muriel Boussuges

1 septembre 2023
Une fois par mois, nous partons à la rencontre de ces personnes qui donnent de leur temps pour la Fédération Française Handisport et qui s’investissent chaque jour pour faire bouger les lignes, que ce soit dans un club ou un comité. Ce mois-ci, Muriel Boussuges, membre du comité départemental de la Seine-Saint-Denis, a répondu à nos questions sur son investissement chez Handisport.

Quel est votre rôle au sein de la FFHandisport ?
Muriel Boussuges: Je suis grande électrice* en Île-de-France, élue depuis le premier mandat. Je suis également membre du comité départemental handisport de Seine-Saint-Denis depuis 2012.

*Les grand(e)s électeur(rice)s sont les représentants élus des licenciés affiliés dans une région.

Qu’est-ce que votre rôle vous apporte sur le plan personnel ?
M.B. : Avec beaucoup de modestie, je pense que ça a de l’impact positif sur l’égo. Le côté altruiste, donner du temps pour les autres  et surtout pour une cause qui en vaut la peine. J’ai découvert ce mouvement que j’ai trouvé très fort et pour avoir eu la chance de dîner avec une personne comme André Auberger (ancien président de la FFH) lors des Jeux Nationaux Handisport, j’en garde un merveilleux souvenir. Il en va de même pour ma rencontre avec Alain Siclis, ce sont toutes ces choses qui rendent l’expérience encore plus belle.

Avez-vous un métier à côté ?
M.B. : Je suis responsable commerciale dans une multinationale américaine qui commercialise des produits de maintenance industrielle. Il y a 4 ans, j’ai également rejoint le comité départemental de judo de la Seine-Saint-Denis en tant que trésorière. Que ce soit dans la vie perso, dans la vie pro, au club de judo ou au comité du 93, j’essaye de concilier au mieux ces « quatre vies ». Je compte un peu mon temps libre !

Êtes-vous passionnée par le sport ?
M.B. : Plus jeune, j’ai pratiqué le foot et le volley. On peut dire que j’ai toujours aimé le sport sans forcément être une grande passionnée. Mes deux fils par contre, qui sont judokas depuis qu’ils sont petits, ont grandement participé à mon attachement au club, et donc à mon investissement !

Comment êtes-vous entré dans le mouvement ?
M.B. : Tout est parti de ce club de judo justement (l’Entente Gabinienne de Judo) pour lequel je suis aussi bénévole. Quand j’y suis arrivé au club, il y avait trois affiliations : FF Handisport, FF Sport Adapté et FF Judo. À l’époque au CDH du 93, Colette et son mari qui étaient deux personnes importantes du comité m’ont proposé de participer aux réunions. Au départ, c’était un peu compliqué de se faire au monde du handisport et suite à leur départ, une nouvelle gouvernance s’est mise en place et j’ai été un peu plus sollicitée. On a commencé à organiser des sensibilisations avec le club, puis de fil en aiguille, j’ai poursuivi mon engagement lorsque la région Île-de-France avait besoin de 8 grands électeurs. J’ai accepté et mes missions se sont élargies (réunion avec le Comité Régional d’Île-de-France, participation aux JNH, etc.).

Quelle est votre plus grande satisfaction ?
M.B. : Le soutien que je peux apporter au sein du comité Seine-Saint-Denis et plus particulièrement à Hakim Arezki, son président !

Avez-vous un événement passé à nous raconter ?
M.B. : Je repense à deux Championnats de France où Cyril Portales, judoka déficient visuel, a décroché un titre de vice-champion de France (2016 à Houlgate) et une médaille de bronze (2012 au Grau-du-Roi). C’était un tout, performance de l’athlète, de son staff, le tout poussé par le club. Pour moi ça a une belle réussite pour le club, et notamment pour Patrick Tison et Ruddy Vallet, respectivement entraîneur (lors de son titre de vice-champion) et coach de l’époque.

Est-ce qu’une personne en particulier vous a marqué ?
M.B. Hakim Arezki sans aucun doute ! Il restera l’une des plus belles rencontres de toute ma vie. C’est une personne incroyable qu’il faut connaitre, surtout lorsqu’on est dans le mouvement.

Une phrase pour convaincre quelqu’un de se lancer dans le mouvement ?
M.B. : Ce qui fait appel à moi directement, c’est une des valeurs fortes du code moral du judo : entraide et prospérité mutuelle !

Rédaction : S. Grandol

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