Repousser ses limites, se dépasser… De nombreux licenciés de la FFH sont entrés dans le mouvement pour ces raisons. Mais il y a éventail incalculable d’envies. « Après mon accident de la circulation, les médecins m’ont dit que je ne marcherai plus », raconte Véronique Gaudillère, qui a eu la jambe droite écrasée et amputée sous le genou gauche. « Comme je suis têtue, je voulais remarcher et prouver que je pouvais suivre une scolarité classique, quand la Maison départementale des personnes handicapées voulait me placer dans un centre spécialisé. J’ai compris que cela passerait par le sport. » Après la natation, elle s’est mise au fauteuil tout terrain, à l’accrobranche ou encore au kayak.
Bénévole et élue au Comité départemental handisport de l’Isère, Véronique, jeune cinquantenaire, a assouvi via ces pratiques « plein air » d’autres envies. « À commencer par ma soif d’inclusion et de mixité. » Ce raid en Tunisie, ou les remontées de la Dordogne et de l’Ain en kayak avec les valides, lui ont permis de découvrir des endroits inaccessibles à pieds. « Ça répond aussi à ma volonté de sortir de l’ordinaire. »
Dans les airs, via du parapente, comme dans l’eau ou au cœur des fonds marins, les pratiquants apprécient de laisser leur handicap au vestiaire ou sur les pontons. De l’oublier complètement tant ils retrouvent de la mobilité.
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