Dix clubs seront présents dès ce samedi sur la grille de départ de la Nationale A Handibasket dans un championnat très ouvert, qui pourrait bien nous réserver quelques surprises.
Meaux et Le Cannet ont pris leurs habitudes en finale du championnat depuis maintenant plusieurs années, et ils ont de bonnes raisons de remettre ça cette saison. Les deux finalistes en 2014 et 2015 disposent d’un effectif profond et talentueux malgré plusieurs changements, et semblent avoir les cartes en main pour renouveler leur bail en finale des playoffs. Même si il a perdu gros avec le départ de ses quatre étrangers cet été, le CS Meaux présente un profil relooké avec l’arrivée de six nouveaux joueurs dans l’équipe fanion. Le retour du tandem Pliska-Poggenwisch est très attendu, tout comme les premières sorties du pivot néerlandais Marc Van De Kuilen et de l’international français Paty Koti-Bingo.
Le Cannet a encore innové dès cette rentrée avec un nouveau coach (Daniel Paquet), un nouveau site web, un nouveau logo et une nouvelle appellation. Le club azuréen rebaptisé les Hornets reste une valeur sûre de notre Nationale A, malgré le départ de l’américain Trevon Jenifer, du britannique Simon Gibbs et de Jérôme Laureri à l’intersaison. Le jeune meneur tricolore Luigi Makambo est venu renforcer l’équipe du président Alexandre Farrugia qui a également obtenu la signature du suédois Ziad Al-Jashamy (3.0 pts-34 ans).
Parmi les autres prétendants, Hyères semble capable de s’intercaler entre ces deux favoris en playoffs comme en 2013, même si les varois ont perdu leur triplette américaine et le solide Aissa Falempe (Marseille), remplacé par l’ex-cannettan Arnaud Faupin. Le retour de l’international Jérôme Laureri et de l’espagnol Ivanno Toscano qui seront associés au scoreur polonais Dominik Mosler, devrait permettre à la formation de l’entraîneur Jérôme Mugnaini de jouer encore les premiers rôles, d’autant que les internationaux Nico Jouanserre et Jérôme Duran sont toujours fidèles au poste.
Demi-finaliste en mai dernier, Bordeaux démarre un nouveau cycle cette saison avec la volonté affirmée de lancer des jeunes joueurs formés localement au Centre Fédéral tout proche. L’arrivée du meilleur marqueur de Nationale B Alexis Ramonet (ex-Dijon) devrait compenser les départs du légendaire Philippe Baye (Blanquefort) et de Mohamed Oulini (Marseille).
Toulouse qui s’est séparé de Sylvain Deregnaucourt et de Sydney Attiogbe, reste toujours un candidat potentiel aux phases finales, avec un effectif stable depuis plusieurs saisons. Le club de la ville rose a fait venir l’ancien meldois Nazif Comor pour renforcer sa raquette et soulager Manu Vaisioa au scoring. Meylan qui enregistre le retour du capitaine des Bleus Ludovic Sarron, et Thonon bien plus complet et mieux équilibré que l’an passé après les arrivées de l’américain Wright et du sénégalais Diouf, auront sans doute un coup à jouer afin de viser les meilleures places en vue des playoffs. Clichy, très actif pendant l’été sur le marché des transferts, présente une configuration bien différente cette année, avec plusieurs gâchettes qui devront accepter de partager le temps de jeu et les tickets de shoot. L’équipe francilienne qui est sur le point d’engager un combo-guard US, devra surtout penser a améliorer son secteur défensif (77.9 pts encaissés en moyenne la saison passée, soit la plus mauvaise défense du championnat) si elle veut rivaliser avec les gros bras de la division.
Marseille et Le Puy en Velay, les deux promus, seront observés à la loupe après leur excellent parcours en Nationale B la saison dernière. Le président Yoyo Boustila qui présentera un roster digne du Top 4 de Nationale A, partira avec de grosses ambitions, pendant que l’équipe auvergnate qui retrouve l’élite deux ans après sa relégation, pourra compter sur un environnement populaire et dynamique lors de ses rencontres à domicile.
/JC. Boucher
En partenariat avec Sport et Handicaps
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