Dès la première minute du match, le jeune Fabrice Morgado, en cadrant une première frappe croisée bien anticipée par le gardien, a vite montré aux adversaires que la France n’était pas venue en Alsace pour y faire de la figuration.
Le ton était donné, et la domination dans le jeu était française. Il a fallu attendre une dizaine de minutes pour voir une offensive allemande concrète, mais l’attaquant n°11 de l’équipe menée par Ulrich Pfisterer, souvent disponible pour lancer les contre-attaques, n’a jamais trompé la défense française.
Jusqu’à la mi-temps, Lucas Ignatowicz a pu faire tourner ses cinq joueurs de champ, tous en confiance et bien en jambes pour l’occasion. Pour stopper le jeu des Bleus, l’Allemagne a défendu de manière accrocheuse, provoquant sa quatrième faute d’équipe peu de temps avant la pause. La double pénalité tirée dans l’axe par David Labarre n’a pas surpris le gardien.
La seconde période s’est déroulée sur la même intensité ; de nombreux tirs côté français, notamment de la part de Tidiane Diakité et d’Arnaud Ayax, ont prouvé que la confiance devant les buts était retrouvée. Et c’est Yvan Wouandji qui, après avoir éliminé tous les adversaires dans une longue chevauchée en solitaire, est venu inscrire le but tant attendu, sous les cris de joie des supporters de Schiltigueim.
1-0 pour la France, score final. La sélection tricolore s’est montrée dominatrice sur l’ensemble de la partie. Les deux gardiens, qui célébraient chacun leur première sélection, se sont partagé chaque période et n’ont pas franchement été inquiétés.
/T. Aubert
En partenariat avec Sport et Handicaps
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