Médaillé de bronze aux Jeux de Rio en simple et champion d’Europe en octobre dernier, Maxime Thomas (CS Charcot) a mis le cap sur la Slovénie et les championnats du monde individuels. « Par rapport au format de la compétition et à l’adversité, ce sera une répétition grandeur nature des Jeux Paralympiques de Tokyo 2020. »
« Le retour du stage et du tour individuel, que j’ai remporté en jouant davantage sur un système de jeu défensif, a été l’occasion de bien récupérer. J’ai accusé un sérieux contrecoup après la naissance. Plus important que celui attendu. J’ai donc réduit mon volume à trois séances hebdomadaire, pour me focaliser sur la qualité. Je me suis aussi accordé une vraie semaine de coupure puisque nous sommes allés, en famille, à Metz, avec les deux enfants. Nous avons pu avec ma femme, voir nos parents, nos proches. Un bon moment pour se ressourcer et reprendre des forces mentales et psychologiques. J’ai repris un rythme plus soutenu depuis le 22 mai. Progressivement, je vais augmenter la cadence pour revenir sur la programmation qui était la mienne avant la naissance de Louis. »
« Parallèlement, j’ai avancé sur mon encadrement et sur mes recherches d’activités professionnelles. Je dois reconnaître que ne pas avoir beaucoup plus de lisibilité sur mon avenir professionnel commence à me trotter dans la tête. A occuper mon esprit. Je me suis donc remis, de manière plus active, à chercher des pistes. J’ai aussi finalisé quelques dossiers et avancé sur d’autres, en ce qui concerne mon encadrement sportif. Je vais donc aller quatre semaines par an en stage au Creps de Nancy, avec Ludovic Rémy, mon tout premier entraîneur. »
« Pour la première fois depuis dix ans environ, j’ai fait le choix de ne pas participer aux tournois internationaux de Slovénie et de Slovaquie, qui lancent la saison internationale. Cela a été un peu perturbant parce que j’ai quand même ressenti la pression monter au début du mois. Pendant les épreuves, j’ai adopté l’attitude d’un spectateur curieux. J’allais régulièrement voir les résultats. Les défaites de certains ténors ont attisé cette curiosité. J’ai pu échanger en direct avec Flo (Merrien). Je me suis aussi tenu au courant des résultats des « potes ». Mais je ne regrette pas mon choix d’avoir fait l’impasse. Je n’aurais pas eu la forme et l’énergie pour « matcher » à ce niveau-là. Il est désormais impossible de participer à un tel tournoi sans une réelle préparation. » // J. Soyer