Championnats du monde, Melbourne (Australie), 26 novembre>3 décembre
L’élite mondiale se retrouve à compter du 26 novembre à Melbourne pour un dernier test grandeur nature avant les Jeux de Rio. Le sonar français, emmené par Bruno Jourdren, vise un troisième sacre consécutif.Champion du monde en 2013 et 2014, le trio Bruno Jourdren, Eric Flageul et Nicolas Vimont-Vicary, ne cache pas son ambition de réussir la passe de trois à la suite à Melbourne.
A moins d’un an des Jeux paralympiques 2016 (7-18 septembre), ces Championnats du monde constituent la dernière occasion de se tester face à une adversité ressemblant beaucoup à celle proposée à Rio. « Nous allons en Australie pour gagner. Il s’agit du rendez-vous de l’année 2015, assure Eric Flageul. Nous devons marquer les esprits avant les Jeux. Il faut encore enfoncer le clou. » Et ne pas entamer le capital confiance emmagasiné depuis la 4e place des Jeux londoniens.
Depuis les Jeux Paralympiques 2012, le sonar français n’a laissé échapper que deux épreuves, lors desquelles il a quand même fini deuxième. Les Anglais ont profité d’une réclamation pour gagner une manche de coupe du monde et les Australiens, hôtes de ce mondial, ont pris un léger ascendant lors de la dernière compétition.
Alors pas question de céder davantage de terrain. D’autant que toute la concurrence sera de la partie. Outre les Anglais, les Allemands et les autres équipages européens, Bruno Jourdren et ses comparses vont retrouver les nations Outre-Atlantique (les Etats-Unis et le Canada notamment). « Ce sont de fortes nations mais nous ne les avons pas vu depuis un an, explique Eric Flageul. Idem pour les Israéliens, champions du monde 2012. Il sera donc intéressant de tout mettre en œuvre pour être performants afin de s’étalonner. »
Le staff de l’équipe de France, par la voix de son directeur sportif Jean-Jacques Dubois, n’oublie pas pourtant que ces Mondiaux se disputent moins d’un an avant les Jeux. Le grand objectif. Il lui semble donc opportun de profiter aussi de ce rendez-vous pour continuer à peaufiner les réglages et valider les stratégies mises en place lors du dernier stage à Rio.
Des réglages portant par exemple sur le bateau en lui-même plus que sur les membres de l’équipage. « De côté-là, nous sommes tous bien dans notre préparation, explique encore Eric Flageul. Nous savons quel est le travail à réaliser physiquement, techniquement et tactiquement. » L’équipage français a aussi continué son perfectionnement « dans l’approche et les contacts avec les adversaires », reprend le skipper. // J. Soyer
© F. Zedda
haut de page