Bien. Il me tardait de découvrir l’environnement, les organisations, la gestion des moments. Les comportements des uns et des autres en situation également. D’autant plus que nous avions emmené cinq jeunes afin qu’ils participent au tableau jeunes (- 21 ans) et au tableau senior.
Ils deviennent très intéressants car de plus en plus de nations jouent le jeu. On a notamment vu pour la première fois, selon les entraîneurs nationaux, des Japonais traverser le monde pour participer à de telles épreuves. Notamment en fauteuil. Cela démontre que le Japon est bien tourné vers Tokyo 2020.
Elias Debeyssac s’incline en finale de son tableau en classe 8. Dans la même classe, Lewis Dalby et Clément Berthier sont troisièmes. C’est bien, ils sont dans les clous. Cela s’est avéré plus difficile pour Nicolas Antier, engagé en classe 4 (fauteuil roulant). Je pense qu’il est davantage classe 3 mais il n’a pas pu être testé en Italie. Néanmoins, cela s’est avéré être une expérience intéressante pour lui. En revanche, Corentin Darènes devra être à nouveau testé pour intégrer le mouvement.
Plutôt bien. Elias Debeyssac a battu le n° 9 mondial pour sortir de poule et il tombe en 8e de finale contre Thomas Bouvais. J’ai aussi aimé ce qu’ont proposé les autres espoirs.
Déjà, j’ai coaché pour la première fois des fauteuils en compétition. Ce fut très enrichissant. Après, je pense que les Français ont bien travaillé depuis Rio. J’ai bien aimé le niveau de référence que je découvrais vraiment. Mais je me suis aussi étonné de voir à quel point la logique de calculs prédomine dans la tête des joueurs, tous très attentifs à leur classement mondial. Cela vaut pour tous, pas uniquement pour les Français. C’est un peu dommage pour le jeu.
Il y a la victoire de Matéo Bohéas en classe 10. Il a confirmé son statut de tête de série. Je suis aussi content de la finale de Kevin Dourbecker, qui a battu Stéphane Messi en demi-finale. Le quart de finale de Julien Michaud, lié davantage à un manque de constance psychologique que technique, m’a conforté dans l’idée que ce joueur a un beau potentiel. Il avait déjà été intéressant au Costa Rica (tournoi coefficient 20).
Il y a l’élimination d’Alexandre Delarque en demi-finale de la classe 4 car il avait les armes. Il y a celle de Thomas Bouvais contre Didukh, numéro 1 monial de la classe 8. Il n’y a rien de mal à perdre contre ce joueur très fort, mais je pense que Thomas Bouvais cultive un petit complexe d’infériorité et que la différence entre les deux joueurs n’est pas aussi importante que ce que ne laisse paraître le score. Je regrette la défaite, contre un joueur moins bien classé que lui, en quart de finale de Florian Merrien, médaillé de bronze en classe aux Jeux paralympiques de Rio.
Oui. C’est bien. Matéo Bohéas, Thomas Bouvais, Stéphane Messi, Kevin Dourbecker, Isabelle Lafaye rejoignent Fabien Lamirault, Thu Kamkasomphou, Maxime Thomas, Florian Merrien, Stéphane Molliens, déjà qualifiés au bénéfice de leur podium à Rio. // J. Soyer
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