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Rencontre avec Alain Riedle

6 avril 2023
Une fois par mois, nous partons à la rencontre de ces personnes qui donnent de leur temps pour la Fédération Française Handisport et qui s’investissent chaque jour pour faire bouger les lignes, que ce soit dans un club ou un comité. Ce mois-ci, Alain Riedle, dans le mouvement depuis plus de 20 ans, a répondu à nos questions sur son investissement chez Handisport.

Quel est votre rôle actuel au sein de la FFHandisport ?
Alain Riedle : Actuellement, je fais partie de la commission sarbacane dirigée par Marie-Noëlle Guitton. On se voit deux à trois fois par an à l’occasion de compétitions nationales, que ce soit pour des manifestations jeunes ou adultes, ou alors lors des Jeux Nationaux de l’Avenir Handisport (JNAH).

Qu’est-ce qu’il vous apporte sur le plan personnel ?
A.R. : Ce rôle me permet de rester en contact avec le public en situation de handicap. C’est vrai que c’est toujours glorifiant de participer à l’organisation de ce genre d’événements et de voir l’évolution des jeunes quelques années après ! 

Avez-vous un métier à côté ?
A.R. : Pendant 40 ans, j’ai été ergothérapeute dans un établissement qui accueillait des adolescents en situation de handicap. J’ai effectué toute ma carrière au sein du Centre Claire Girard de Versailles.

Pouvez-vous nous raconter votre entrée dans le mouvement ?
A.R. : Étant dans cet établissement qui accueillait les jeunes, on avait une pratique du sport en local. Un jour, on s’est aperçu qu’il y avait d’autres opportunités et notamment au niveau national avec les Jeux de l’Avenir. On s’est inscrit à ces Jeux et tous les deux ans, on avait une petite délégation qui s’y rendait.

Je suis aussi très impliqué dans la sarbacane, au début de mon aventure dans cette discipline en 2000, j’ai créé les premières compétitions destinées aux jeunes avec le concours de Christian Février.

Avez-vous un événement passé à nous raconter ?
A.R. : Pour moi, ça restera les Jeux de l’Avenir ! C’est un événement qui regroupe entre 400 et 500 jeunes sur 5 jours et ça reste quelque chose d’assez extraordinaire en termes de population, de densité et de rencontres. 

Je n’ai pas loupé une seule édition depuis notre première participation, qui date du début des années 80 !

Quelle est votre plus grande satisfaction ?
A.R. : Au niveau individuel et avec l’aide de Christian Février qui a l’époque était le Directeur Technique National pour les jeunes, c’est la satisfaction d’avoir pu créer et d’avoir été à l’origine de cette fameuse compétition sarbacane. La voir perdurer dans le temps est une belle reconnaissance !

Est-ce qu’une personne en particulier vous a marqué ?
A.R. : Je pense à Christian Février, qui a été présent depuis le début et qui a été d’une vraie aide sur la mise en place de la compétition, et ensuite sur mes interventions lors des JNAH sur différentes disciplines. On a su travailler main dans la main quand il le fallait. 

Une phrase pour convaincre quelqu’un de se lancer dans le mouvement ?
A.R. : Le handicap, ça a été toute ma vie et 50 ans après, ça ne m’a pas quitté. Je ne peux qu’inciter les personnes à prendre contact avec le mouvement handisport, car il s’y passe des choses extraordinaires. Handicap, pas handicap, nous sommes toutes les mêmes personnes !

Rédaction : S. Grandol

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