Avec deux victoires en autant de matchs, français et hollandais se retrouvent ce dimanche 14 avril pour le dernier match de poule du TQP et pour connaître leur adversaire demain en match de croisement. Vainqueurs du Canada avec la manière hier, les tricolores voudront prendre leur revanche sur un collectif Oranje qui les avait éliminé aux portes des demi-finales lors du dernier Championnat d’Europe. Allez les Bleus !
1er quart-temps : 12-14
Avec Nicolas Jouanserre, Jérôme Duran, Audrey Cayol, Rémi Bayle et Christophe Carlier, Franck Bornerand fait une nouvelle fois confiance à son cinq majeur habituel. On s’attendait à une entame de match serrée, les dix acteurs sur le parquet ne feront pas dire le contraire. Français et Hollandais défendent ardemment leur panier respectif (6-6, 5’). Principale menace Oranje, Mendel Op Den Orth est muselé en attaque par le gros travail de Bayle qui lui refuse tout accès à la raquette. Offensivement, les tricolores peinent à convertir les tentatives et ne parviennent pas à se libérer. Comme prévu, les deux équipes se tiennent dans un mouchoir de poche et personne n’arrive à prendre le dessus sur l’autre.
2ème quart-temps : 14-6
MVP français face au Canada, Alexis Ramonet fait son entrée sur le terrain. Dès son premier ballon il trouve l’ouverture, et est imité quelques instants plus tard par Cayol. Les français sont au contact, faisant jeu égal avec les Pays-Bas . Chaud comme la braise depuis son entrée en jeu, Ramonet sème la pagaille dans la défense Oranje. Il pénètre, provoque des fautes et score sur presque toutes ses tentatives, c’est le facteur X français aujourd’hui encore. L’équipe de France a bien attaqué son match, contrecarrant les plans des coéquipiers de Robin Poggenwish. Sous l’impulsion du duo Cayol-Ramonet, les tricolores sont en tête à la pause, 26-20.
3ème quart-temps : 11-10
On avait quitté les Bleus sur une belle lancée avant la pause, ils reviennent du vestiaire avec les mêmes ingérdients pour cette seconde période. Assez discret en attaque jusqu’ici, Sofyane Mehiaoui s’illustre d’une bien belle manière derrière l’arc. Il montre la voie à Carlier qui fait ficelle au poste (31-26, 24’). La connexion entre le joueur de Gennevilliers et celui du Cannet est excellente, ils se trouvent bien et font les efforts défensifs à l’image de l’ensemble du collectif. De retour sur le parquet, le maestro Duran reprend la mène. Il tente sa chance à mi-distance et convertit avec brio, la France est toujours devant (35-30, 28’). Le public, le staff, les joueurs, tout le monde donne de la voix pour voir l’équipe de France triompher et obtenir la première place du groupe, synonyme de match contre le Maroc demain.
4ème quart-temps : 11-13
La France est devant à l’aube du dernier quart mais en basket on le sait, tout est possible. Imperméables en défense, les tricolores se donnent corps et âmes pour repartir avec la victoire. Alexis Ramonet joue les équilibristes dans la moitié de terrain adverse, se faufilant dans un trou de souris pour s’ouvrir l’accès au cercle. Il flirt avec l’arceau et est en réussite (43-35, 35’). Les français sont déchaînés, portés par un public qui fait valoir son rôle de sixième homme. Il ne reste que 2 minutes à jouer, la France est toujours devant mais cela ne tient qu’à un fil. Op Den Orth, meilleur scoreur de la rencontre s’imagine bien jouer un mauvais tour à la bande de Louis Hardouin, enfilant les paniers comme des perles. Sur une ultime grosse défense, les Bleus verrouillent le rebond et entendent la sirène retentir, victoire 48-43 ! Dans un match haletant l’équipe de France a une nouvelle fois fait preuve de solidarité pour empocher un succès qui les hisse à la première place du groupe B. Rémi Bayle et cie défieront donc le Maroc ce lundi à 19h pour composter officiellement leur billet pour Paris2024.
Réactions d’après match :
Audrey Cayol, capitaine de l’équipe de France
« Défensivement la consigne était de blinder la raquette, de ne pas sortir sur les shooteurs et cela a été respecté. Les arbitres ont beaucoup laissé jouer, il y avait énormément d’intensité, sur le terrain c’était la guerre. On aurait pu sortir de notre match mais au contraire ça nous a encore plus motivé. Il nous reste un match demain face au Maroc, à nous de faire le job. »
Franck Bornerand, entraîneur de l’équipe de France
« Nous connaissions le style de jeu des hollandais. On savait que Op Den Orth marquait 30 points par match et que le reste se fait sur le jeu intérieur. Si l’on pouvait à la fois couper la raquette et maintenir Op Den Orth à 20/25 pts, on aurait fait une grosse part du travail, c’est ce qu’il s’est passé. Il y avait de l’intensité, les arbitres ont laissé jouer, c’est très bien comme ça, les joueurs préfèrent, et c’est cela le très haut niveau. Demain il nous reste un match face à une équipe qui certes a fini dernière de sa poule mais qui a des arguments à faire valoir. Nous allons aborder ce match comme les trois autres, avec la même intensité défensive, avec la même rigueur offensive et la même prise de décision et responsabilité. »
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