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Voile

Capacités développées

  • Autonomie
  • Orientation
  • Adaptation au milieu marin

Le vent comme seule force propulsive, l’activité voile se pratique en loisir ou en compétition sur des étendues maritimes ou des plans d’eau (lacs). Le type et le niveau de handicap ne sont pas un frein à la pratique de la voile. La diversité des bateaux et la richesse des adaptations permettent au plus grand nombre d’aborder cette activité. L’embarquement effectué, personnes valides et en situation de handicap physique ou sensoriel deviennent des navigateurs à part entière. La FFH et la FF Voile ont renouvelé en 2013 la convention relative à l’organisation de la pratique voile au sein des clubs. L’idée directrice est de favoriser les pratiques intégrées au sein des clubs FFVoile.

En images


Pratique

EN CLUB

Les supports ordinaires sont privilégiés. Selon le projet et le handicap de la personne des supports spécifiques sont utilisés. En fonction des aménagements et des bateaux dont les clubs disposent, la palette des pratiques possibles s’étend du quillard monoplace à l’habitable en passant par le catamaran de sport à 2 ou 3 équipiers.

DÉCOUVERTE EN RÉGION

Les régions engagées dans l’organisation de la pratique Handivoile, en partenariat avec les clubs, proposent des Journées Handinautiques pour découvrir les pratiques nautiques. Par ailleurs, certaines associations proposent des régates et croisières pour découvrir la voile. Plus d’infos auprès de vos comités handisport ou voile.

À DES FINS SPORTIVES

Elle s’articule autour de deux séries, l’Hansa et le MiniJi. Cette dernière a pour finalité le Championnat de France Handisport Voile. En plus d’un programme adapté avec des entraînements de mars à novembre, les clubs sous l’impulsion des ligues régionales organisent en amont des régates et des stages regroupant les différents clubs d’une même région, voire de plusieurs régions.

En direction des jeunes, la commission voile, en partenariat avec les comités handisport (régionaux ou départementaux), met en place un programme permettant aux 8-18ans une pratique régulière. La FFH organise également un stage national dans le cadre du programme Jeunes à Potentiel (JAP).

LE SPORT DE HAUT NIVEAU

le SHN propose un programme d’entraînement et de compétitions tout au long de l’année sportive. Ce dispositif est encadré par les deux fédérations associées à l’ENVSN. Trois collectifs sont constitués : l’Équipe de France, le Collectif France Jeune, et le Groupe Nouveaux Talents. Chaque année le championnat du Monde regroupe 25 nations pour chacune des séries.

Voir le tableau des Handicaps & possibilités de pratique

Dans le cadre de l’enseignement de la voile les textes règlementaires (Art. A.322-64 à 70 du Code du Sport) s’appliquent aux établissements d’APS qui doivent présenter les garanties d’encadrement de technique et de sécurité. La voile scolaire et les accueils collectifs de mineurs ont leur règlementation spécifique.

Sont obligatoires pour la pratique : un certificat médical et l’attestation de réussite à un test règlementaire du “Savoir Nager ”. Néanmoins, le code du sport a intégré, par l’arrêté du 9 septembre 2015, un nouveau dispositif permettant aux coureurs ne pouvant réaliser le test de natation de pouvoir naviguer (se renseigner auprès de la commission concernant les évolutions règlementaires applicables depuis septembre 2015).

HANDICAPS PHYSIQUES ET VISUEL

Dès le premier niveau de compétition, il est demandé au coureur d’être classifié selon la classification proposée par la fédération internationale qui comprend 7 niveaux, le coureur classé 7 présentant le plus léger handicap. Cela lui permet de figurer au classement national handisport, lors du championnat de France Handisport voile sur MiniJi.

Au niveau international, il est demandé aux coureurs, au début de chaque Paralympiade, d’être évalués. Ainsi, en équipage, notamment en Sonar, quillard de sport à 3 équipiers, l’addition du handicap de chaque coureur ne doit pas dépasser 14 points. En monoplace ou en double le coureur doit répondre aux spécifications fixées par la fédération internationale.

HANDICAP AUDITIF

Actuellement il n’existe pas de classification pour les coureurs atteints de surdité.

Les épreuves de niveau national sont organisées sur le principe d’une pratique mixte (handi/Valide). Elles répondent aux règles diffusées par la FF Voile (règles internationales de course à la voile-ISAF)

Retrouvez toutes les informations concernant cette discipline sur :

le site de la Fédération Française de Voile

Consulter le Calendrier

Retrouvez toutes les informations concernant cette discipline sur :

le site de la Fédération Française de Voile

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Aide à la préhension, au guidage de l’embarcation ou à l’équilibre assis pour le handicap physique ou bien outils d’aides à la pratique des déficients visuels comme le développement d’une application SARA (Sail And Race Audioguide) facilitent la mise en œuvre d’une activité adaptée.

Dans les clubs, nous retrouverons plus particulièrement les bateaux suivants :

  • MiniJi : quillard solitaire adapté pour les plans d’eau, en loisir ou en compétition nationale
  • Hansa : dériveur solitaire ou double, stable et maniable, il peut être doté d’une commande électrique permettant d’actionner le gouvernail et la grande voile avec les mains ou le menton.
  • Néo : permettant la pratique double
  • Support club : dériveur, catamaran ou trimaran sont des supports idéaux pour les jeunes handisportifs désireux de faire de la voile leur sport.
  • Pratique en multicoque (trimarans ou catamarans) pour découvrir en toute sécurité la vitesse sur l’eau ou faire du cabotage le long des côtes
  • Tout bateau collectif ou habitable, suivant le plan de pont, il n’est pas nécessaire de faire des aménagements pour donner aux membres d’équipage un rôle actif à bord