« Sportivement, jouer la qualification pour les Jeux devant notre public est un vrai avantage ! ». L’entraîneur de l’équipe de France de rugby fauteuil, Olivier Cusin, est satisfait. La France a en effet été préférée à Katowice, en Pologne et Nottwil, en Suisse, pour accueillir six nations en course pour les deux derniers tickets paralympiques encore en jeu.
Si jouer à domicile est un avantage, Olivier Cusin n’oublie pas de préciser qu’il faudra tout de même « savoir gérer la pression ». Car la concurrence sera terrible. A commencer par les USA que personne n’envisage de voir louper une compétition qu’ils ont remporté à trois reprises en figurant toujours sur le podium. Derrière, si la France est en bonne place, il faudra compter sur le Danemark et l’Allemagne, demi-finalistes du dernier Euro. Les fameux Wheel Black de Nouvelle-Zélande seront également présents à Paris. Le dernier face à face avec les Bleus, à l’occasion du dernier challenge mondial, s’était soldé par un succès tricolore (50-47). L’Irlande sera finalement la formation la plus accessible de ce tournoi de qualification.
Tous les détails de l’organisation ne sont pas encore connus, si ce n’est les dates (16 au 22 avril 2016), et le fait que toutes les équipes s’affronteront au sein d’une poule unique. Ensuite deux formules sont envisageables. Une première qui verrait les deux premiers directement qualifiés pour les demi-finales, les deux places restantes dans le carré final étant mises en jeu sur deux quart de finales mettant aux prises les quatre autres équipes. Une formule qui autoriserait un faux-pas en match de poule. L’autre option, plus courante et moins souple, qualifierait les quatre premiers pour les demi-finales, à l’issue des matches de poule.
Les hommes d’Olivier Cusin devront donc jouer 5 ou 6 matches avant d’accéder à une finale qualificative pour Rio devant un public qu’ils espèrent nombreux et face, pourquoi pas, à un adversaire de prestige comme les USA.
/A. Daviré
En partenariat avec Sport et Handicaps