« Avant même de penser m’engager pour le CPSF, j’avais déjà l’amour du mouvement paralympique, pour son organisation. Quand Emmanuelle Assman a annoncé son départ, cela a été un révélateur sur ma volonté de m’engager. Au delà de ma carrière de sportive, j’étais déjà engagée auprès du mouvement Handisport depuis début 2017, au niveau local, en tant que présidente du comité départemental handisport du Loire-et-Cher. Je me sentais prête pour une mission à l’échelon national. »
« Je suis fière de la confiance qui m’a été accordée, je fais partie du mouvement depuis quinze ans déjà. C’est une merveilleuse aventure humaine et sportive qui continue ici. J’ai trente ans, je suis une jeune présidente. Je pense que le dynamisme de ma jeunesse sera un bon complément à l’expertise des autres membres du CPSF ! »
« Elle a mené de main de maitre le CPSF depuis cinq ans. J’aurais à cœur de respecter son travail car j’ai vu combien elle a fait grandir ce mouvement. C’est une grande responsabilité que de prendre la tête du mouvement suite à elle. Le travail doit continuer, se renforcer. Nous devons positionner la voix du CPSF ».
« J’ai envie de bien faire, de faire les bons choix, ceux qui serviront l’ensemble du mouvement. Notre première échéance importante sera, bien entendu Tokyo en 2020, et c’est déjà demain. Puis, nous devrons faire des Jeux de 2024 un succès, qu’ils soient spectaculaires, mais aussi populaires, qu’ils soient une occasion de faire découvrir nos sports, faire entendre notre voix, nos valeurs. Je souhaite que le mouvement paralympique soit connu et reconnu, que chaque enfant atteint d’un handicap connaisse la possibilité de faire du sport. »
« Nos plus gros chantiers seront l’arrivée de l’agence du sport, positionner la voix du CPSF, mettre en avant les héros de notre mouvement. Ils sont importants, ils inspirent les jeunes. Il y a encore trop de freins à la pratique sportive : la censure peut être personnelle, familiale, il peut y avoir un manque de matériel… »
« Concernant ma carrière sportive, je souhaite la poursuivre, jusqu’à Tokyo, puis je stopperai. Durant cette période, je m’appuierai sur les membres actifs du CPSF. Je ne poursuivrai pas jusqu’à 2024, ce n’est pas un sacrifice, mais un choix. En parallèle, je conserve mon emploi chez EDF, je suis toujours membre du groupe, mise à disposition. EDF est le partenaire historique de la Fédération Française Handisport depuis 25 ans. Ils sont fiers de mettre une de leur salarié à disposition pour un mouvement tel que le CPSF. » // M. Mainguy
Source : Comité Paralympique et Sportif Français
Marie-Amélie LE FUR, présidente du CPSF from France Paralympique – CPSF on Vimeo.