Les sportifs cérébro-lésés comptent parmi les plus nombreux au sein de la Fédération Handisport. Les atteintes cérébrales centrales comprennent un ensemble de pathologies telles que la paralysie cérébrale (ou infirmité motrice cérébrale), le traumatisme crânien et l’accident vasculaire cérébral. Elles touchent une ou plusieurs zones du cerveau en dehors de la moelle épinière. La lésion peut intervenir à la naissance (infection du fœtus, prématurité, anoxie cérébrale périnatale…) ou au cours de la vie (AVC, traumatisme crânien, infection, tumeur…).
Des tableaux cliniques variés et disparates
Les tableaux cliniques sont variables d’une personne à l’autre car il existe une très grande hétérogénéité des tableaux lésionnels, selon la localisation et l’étendue de l’atteinte. Les personnes peuvent présenter un ou plusieurs troubles d’ordre moteur, cognitivocomportementaux et/ou associés. « C’est le handicap le plus disparate. Cela induit donc une adaptation permanente parce qu’on peut se retrouver en face de personnes en situation de grande dépendance, se déplaçant, par exemple, en fauteuil électrique comme en face de personnes ayant des soucis de motricité plus légers », assure Hassan Hafssa, chargé de développement du Comité Handisport du Morbihan, grandement investi dans la formation.
« Très souvent, on s’arrête sur des problématiques motrices parce qu’un fauteuil se voit, un trouble d’élocution s’entend. Mais on oublie... Lire la suite de l’article
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Rédaction : J. Soyer
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