FFH : Peut-on effectuer un retour sur votre expérience en tant qu’encadrant sarbacane ? Dans quelles structures êtes-vous intervenu ?
Franck Mendes : J’ai participé à tous les Championnats de France de sarbacane depuis que je suis chez à Saint-Jean de Dieu (20 ans d’ancienneté). Les jeunes s’entraînent principalement le mercredi après-midi. Le jeudi soir, un bénévole vient m’assister pour les sessions avec les sportifs en interne. Au Centre St-Jean, tous les jeunes sportifs possèdent une licence à la FFH. Les jeunes font donc partie d’un club, celui du CSINI St-Jean de Dieu (Cercle Sportif de l’Institution Nationale des Invalides). Le CMSL possède deux structures : un IEM (Institut d’Education Motrice) pour les jeunes de 5 à 20 ans et une MAS (Maison d’Accueil Spécialisée), pour les personnes âgées de 20 ans et plus. Il y a un fort accent mis sur l’activité en loisir, c’est aussi notre rôle d’être capable de conseiller le sportif sur le type de pratique qui serait le mieux pour lui, qu’il soit axé compétition ou non.on groupe est composé de 5 nageurs.ses en situation de handicap moteur. Deux nageuses sont atteintes d’une agénésie de la jambe, un nageur d’une agénésie de la main, une nageuse du cancer des os et une sportive est paraplégique.
En quoi la sarbacane est-elle adaptée aux personnes myopathes ? Sur quels aspects peut-elle se montrer contraignante ?
F.M : La pratique de la sarbacane favorise l’exercice autour du souffle, des poumons et de tous les organes respiratoires. C’est le principal vecteur physique de cette activité réservée aux pathologies dites lourdes comme la myopathie. Il y a un fort enjeu d’adaptation pour les pratiquants ayant moins de souffle par exemple. Cette contrainte est majeure mais notre travail est aussi de pallier ces petits obstacles pour rendre la pratique toujours plus accessible. Finalement, nos adaptations sont minimes face à la volonté et à la technique que décide d’adapter le tireur, il est le meilleur acteur de sa pratique.
Rédaction : S. Grandol
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