Présente pour la première fois aux Jeux Paralympiques à Tokyo, l’équipe de France de boccia entend bien jouer les trouble-fête à Paris cette année et accrocher deux ou trois podiums. Rencontre avec Marie-Pierre Le Blanc, manager de la performance.
Marie-Pierre, nous sommes à cinq mois des jeux, comment se porte l’équipe ?
M-P. L : « l’équipe va bien et poursuit sa préparation. Je les ai tous, toutes les semaines au téléphone ou en visio pour avoir un retour sur leurs entraînements. Nous avons repris les compétitions avec notamment l’Open National de Saint-Quentin qui a marqué le début des échéances 2024. »
Quel va être le programme jusqu’aux jeux ?
M-P. L : « Cela va intervenir en plusieurs étapes. Tout d’abord, les stages que l’on a repris en janvier, ensuite, nous aurons le championnat de France qui va nous permettre de réévaluer nos suivis au sein des différents niveaux de collectifs et fin mars nous aurons un dernier stage afin de pouvoir proposer la sélection officielle pour Paris 2024. »
Quel est l’enjeu derrière ces stages ?
M-P. L : « Le plus gros enjeu sur les stages c’est le travail en équipe. Notre discipline est particulière dans le sens où l’on sélectionne une équipe avec des joueurs qui s’entrainent individuellement. Selon la paire ou la team, nous ne jouons pas de la même façon qu’en individuel, les stages nous permettent ainsi de créer des automatismes. »
Quelles sont les ambitions pour les Jeux ?
M-P. L : « C’est encore un peu tôt pour se prononcer. Nous avons une équipe en paire BC3 qui est plutôt jeune même si Sonia Heckel est là depuis longtemps, elle a régulièrement changé de partenaire. Ce n’est pas toujours simple de se projeter quand il y a des changements de coéquipiers car cela change la vision du jeu mais pour la paire, on peut espérer s’approcher du podium. En individuel, comme par équipes, au vu des dernières compétitions, rien ne nous interdit d’ambitionner d’être dans le carré final. »
Quand sera dévoilée la sélection officielle pour les JP ?
M-P. L : « Elle devrait arriver dans le courant du mois d’avril. Le stage qui servira de support à la sélection se tiendra fin mars. Cela nous permettra d’aborder les compétitions internationales suivantes avec l’équipe en configuration Jeux. »
En tant que manager quelles sont tes attentes ?
M-P. L : « Mes attentes c’est déjà de faire beaucoup mieux qu’à Tokyo. Pour cela, la priorité est de préparer les équipes d’un point de vue sportif, de les suivre au plus près et que l’on soit beaucoup plus pointilleux car tout va se jouer dans les détails. Nous serons aussi vigilants sur les aspects extra-sportif, les supporters, la médiatisation notamment, ces éléments doivent renforcer leur capacité à performer. »
Manager#3 : Tennis de table – Roza Soposki
