Il existe différents types de matériels spécifiques à la pratique handisport : le matériel d’installation (fauteuils de sport, prothèses, handbike, rampe de boccia, assise de canoë….), les accessoires de maintien (mousses, sangles, dossiers…), et de jeu (balles de boccia, ballon de cécifoot…), les équipements d’adaptation (strapping, moulage…), ou de protection (lunettes, genouillères, coudières…), celui dédié au guidage (corde d’athlétisme, micro-oreillette pour le ski …), aux transferts (planche, fauteuil de mise à l’eau, lève-personne, tapis…) et enfin le nécessaire voué à l’entretien (trousse à outils, chambres à air…).
« Plus on va chercher la haute performance, plus le matériel sera coûteux mais aussi bien meilleur, dans la qualité des matériaux utilisés notamment. Il sera plus précis, plus efficace, plus résistant, moins lourd… », analyse Charles Hordenneau, chargé de mission à la Direction Technique Nationale de la Fédération Française Handisport. « Il permet aux athlètes d’être à l’aise, de pratiquer de la meilleure façon possible dans le confort et la sécurité. On peut adapter le matériel au handicap, à la morphologie, aux conditions physiques… Mais là encore, cela a un coût. Cela peut multiplier par quatre ou cinq le prix d’un fauteuil, par exemple ». Il précise toutefois : « On trouve également du très bon matériel standard ou réglable pour une pratique de loisir. » L’intensité, le niveau de la pratique et la discipline choisie vont permettre de déterminer si le matériel adéquat pour le sportif doit être multisports ou disciplinaire, réglable ou sur-mesure.
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